Pour diffusion immédiate
Israël/Cisjordanie : Deux populations séparées et inégales
Dans un contexte de politiques discriminatoires, les colons prospèrent alors que les Palestiniens souffrent
***Des clips vidéo sont disponibles***
(Jérusalem, le 19 décembre 2010) – Les politiques israéliennes en Cisjordanie sont sévèrement discriminatoires à l’encontre des résidents palestiniens, les privant de produits de première nécessité tout en permettant aux colonies juives de jouir d’un confort de luxe, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport publié aujourd'hui. Le rapport recense des pratiques discriminatoires non justifiées par des motifs sécuritaires ou d’un autre type, et demande à Israël non seulement de démanteler les colonies de peuplement conformément à ses obligations légales internationales, mais aussi de mettre fin aux violations des droits des Palestiniens.
Le rapport de 166 pages, intitulé « Separate and Unequal: Israel’s Discriminatory Treatment of Palestinians in the Occupied Palestinian Territories » (« Séparés et inégaux : le traitement discriminatoire des Palestiniens par Israël dans les territoires palestiniens occupés ») montre comment Israël a établi un système de traitement des populations de la Cisjordanie à deux niveaux dans les larges zones où le gouvernement exerce un contrôle sans partage. Le rapport est basé sur des études de cas comparant le traitement âprement différent réservé aux colonies de peuplement et aux communautés palestiniennes les jouxtant. Le rapport appelle les États-Unis, les États membres de l'UE et les entreprises travaillant dans les zones d'implantation à éviter de soutenir toute politique de peuplement israélienne qui est intrinsèquement discriminatoire et contraire au droit international.
« Les Palestiniens sont victimes de discrimination systématique du seul fait de leur race, de leur origine ethnique et de leur nationalité d’origine. Ils sont privés d'électricité et d'eau, d'écoles et de routes tandis que, tout près, des colons juifs jouissent de tous ces avantages fournis par l'État », a déclaré Carroll Bogert, Directrice générale adjointe chargée des relations extérieures à Human Rights Watch. « Alors que les colonies israéliennes prospèrent, les Palestiniens vivent sous contrôle israélien dans des conditions d'un autre temps, non seulement séparés, non seulement inégaux, mais parfois même évincés de leurs terres et de leurs maisons. »
Le rapport constate qu'en rendant leurs communautés pratiquement inhabitables, les politiques discriminatoires d'Israël ont souvent pour résultat de forcer les Palestiniens au départ. Selon une enquête de juin 2009 dans des foyers de la « zone C », zone qui couvre 60 % de la Cisjordanie et qui est sous contrôle exclusif d'Israël, et dans des foyers de Jérusalem-Est, annexé unilatéralement par Israël, 31 % des résidents palestiniens ont été déplacés depuis 2000.
Human Rights Watch a étudié la zone C et Jérusalem-Est et observe que le système à deux niveaux en vigueur, d'un côté génère une manne d'avantages financiers et un soutien généreux aux travaux d'infrastructure pour encourager la migration de colons et, de l'autre, mesure chichement aux communautés palestiniennes les services de base, entrave délibérément leur croissance et contraint ses habitants à de pénibles conditions d'existence. Une telle différence de traitement fondée sur la race, l'ethnie, l'origine nationale, sans être strictement adaptée à des objectifs légitimes, viole l'interdiction fondamentale de toute forme de discrimination selon le droit relatif aux droits humains.
Les politiques israéliennes régissent de nombreux aspects de la vie quotidienne des Palestiniens vivant dans la zone C et à Jérusalem-Est. L'expropriation des terres des Palestiniens et leur attribution aux colonies de peuplement et à leurs infrastructures, le déni d'accès aux routes vers les terres agricoles, le refus d'accès à l'électricité et à l'eau, le rejet des permis de construire pour des logements, des écoles, des cliniques et des infrastructures, la démolition de maisons et d'entière zone d'habitation sont autant de brimades discriminatoires infligées aux Palestiniens, observe Human Rights Watch. Ces mesures ont limité l'expansion des villages palestiniens et rendu la vie très difficile aux résidents, notamment en limitant leur accès aux soins médicaux.
A l'opposé, Israël promeut et encourage l'expansion des colonies juives dans la zone C et à Jérusalem-Est, en utilisant souvent des terres et d'autres ressources dont les Palestiniens ne disposent pas. Le gouvernement israélien incite à l'implantation de colonie par de nombreux moyens : aides au logement, à l'éducation, subventions à des travaux d'infrastructure, comme des routes toute spécialement construites. Ces avantages ont conduit à l'expansion rapide et continue des colonies de peuplement, dont la population est passée d'environ 241 500 habitants en 1992 à environ 490 000 en 2010, Jérusalem-Est compris.
« Tandis que les décideurs politiques israéliens se mobilisent pour la "croissance naturelle" des colonies illégales, ils étranglent les communautés palestiniennes installées de longue date, interdisent aux familles d'agrandir leurs maisons et rendent la vie invivable aux populations », a observé Carroll Bogert. « Les politiques israéliennes relatives aux implantations sont injustes et constituent un obstacle majeur à la capacité des Palestiniens à mener une vie normale. »
Jubbet al-Dhib, un village de 160 habitants au sud de Bethléem, fondé en 1929, est l'une des communautés palestiniennes étudiées par Human Rights Watch dans son rapport. Le village n'est souvent accessible qu'à pied parce que son seul lien avec une route en dur est une piste cahoteuse d'un 1,5 km. Les enfants de Jubbet al-Dhib se rendent à pied dans les écoles d'autres villages car leur propre village n'a pas d'école. Jubbet al-Dhib n'a pas l'électricité. Les autorités israéliennes ont rejeté de nombreuses demandes de connexion à leur grille. Elles ont également rejeté un projet financé par des bailleurs de fonds pour éclairer les rues du village avec des panneaux solaires. Les habitants du village doivent consommer la viande et le lait le jour même, faute de réfrigération, et s'alimentent souvent de conserves. Les villageois s'éclairent à la chandelle ou avec des lampes à pétrole et, quand ils ont les moyens d'acheter de l'essence, ils font tourner un petit groupe électrogène.
A environ 350 mètres se trouve la communauté juive de Sde Bar, fondée en 1997. La colonie d'environ 50 personnes est reliée par une bretelle asphaltée à une autoroute flambant neuve vers Jérusalem, dont le coût est estimé à plusieurs millions de dollars : c'est la « Lieberman Road » ; elle contourne les villes , les bourgs et les villages palestiniens comme Jubbet al-Dhib. Sde Bar a une école secondaire mais les adolescents de Jubbet-Dhib ne peuvent pas s'y inscrire. Les colonies sont des zones militaires où l'ont ne peut entrer qu'avec un permis spécial délivré par les militaires. Les résidents de Sde Bar, comme les habitants de toutes les villes israéliennes, ont l'électricité et jouissent de tout le confort moderne. Les habitants de Jubbet-Dhib le constatent de leurs maisons quand vient la nuit.
« Les enfants palestiniens dans les zones sous contrôle israélien étudient aux chandelles et voient les fenêtres des colons éclairées à l'électricité », a commenté Carroll Bogert. « Soutenir que l’on prive les enfants palestiniens de l’accès aux écoles, à l’eau ou à l’électricité pour des motifs sécuritaires est absurde. »
Dans la plupart des cas dans lesquels Israël a reconnu que les Palestiniens subissent un traitement différent – par exemple quand un écriteau qui dit « colons seulement » leur interdit l'accès à une route – le gouvernement a affirmé que de telles mesures sont nécessaires pour protéger les colons juifs et d'autres Israéliens victimes d'attaques périodiques par des groupes armés palestiniens. Toutefois aucun motif sécuritaire ou autre motif légitime ne peut justifier l’ampleur de la différence de traitement réservé aux Palestiniens, comme le refus des permis pour améliorer ou construire des maisons, des écoles, des routes et des citernes, ainsi que l’a souligné Human Rights Watch.
En outre, le gouvernement israélien, quand il prend des mesures pour sa sécurité, agit souvent comme si tous les Palestiniens constituaient une menace en raison de leur race, de leur ethnie et de leur l'origine nationale, plutôt que de circonscrire les restrictions à des individus présumés dangereux. L'interdiction légale de la discrimination proscrit les restrictions indifférenciées d'une telle portée.
« Le monde a convenu il y a bien longtemps de l'inanité des arguments justifiant le traitement différent d'un groupe de personnes en raison de leur race, de leur ethnie ou de leur origine nationale », a déclaré Carroll Bogert. « Le moment est venu pour Israël de mettre fin à ses pratiques discriminatoires et de cesser de réserver aux Palestiniens sous son contrôle un traitement nettement inferieur à celui réservé aux résidents juifs dans la même zone. »
La plus haute juridiction d'Israël a jugé que certaines mesures contre les citoyens palestiniens d'Israël étaient illégales parce qu'elles étaient discriminatoires. Cependant, Human Rights Watch n'a pas connaissance qu'un tribunal ait jugé discriminatoires envers les Palestiniens les agissements d'Israël en Cisjordanie, bien qu'ils aient été présentés comme tels dans un certain nombre d'affaires.
Human Rights Watch affirme que les pratiques discriminatoires d'Israël sont suffisamment flagrantes pour que les pays bailleurs de fonds évitent urgemment de contribuer à toute violation du droit international provoquée par les implantations, voire d’être complice de telles violations. Ces pays doivent prendre des mesures significatives pour inciter le gouvernement israélien à respecter ses obligations, a déclaré Human Rights Watch.
Human Rights Watch réitère sa recommandation aux États-Unis, un pays qui verse 2,75 milliards de dollars d'aide à Israël chaque année, de suspendre cette aide d'un montant équivalant aux subventions d'Israël en faveur des colonies de peuplement, estimées, selon une étude de 2003, à 1,4 milliards de dollars. De même, sur la base de nombreux rapports qui établissent que les organisations américaines exonérées d'impôt subventionnent substantiellement les colonies de peuplement, le rapport demande instamment au gouvernement américain de vérifier que ces exonérations fiscales sont compatibles avec l'obligation souscrite par les États-Unis de veiller au respect du droit international qui proscrit notamment la discrimination.
Human Rights Watch demande à l'Union européenne qui est un marché d'exportation de première importance pour les produits des colonies de peuplement, de s'assurer qu'elle n’encourage pas l’exportation de tels produits par le biais de tarifs préférentiels, et d'identifier les cas où la discrimination contre les Palestiniens a pu contribuer à la production de certaines marchandises. Par exemple, le rapport montre comment les cultures d'exportation des colonies de peuplement, irriguées par des puits forés par les Israéliens, assèchent les puits palestiniens voisins, ce qui limite la capacité des Palestiniens à cultiver leurs propres terres, voire leur accès à l'eau potable.
Le rapport décrit également comment des entreprises contribuent ou bénéficient directement de la discrimination envers les Palestiniens, par exemple grâce à des activités commerciales sur des terres qui ont été illégalement confisquées à des Palestiniens au profit des colons, sans compensation. Ces entreprises bénéficient également de subventions du gouvernement israélien, d'abattements fiscaux, d'un usage privilégié des infrastructures, de permis et de canaux d'exportation. Human Rights Watch appelle les entreprises à s'informer sur toute pratique constituant une violation de droits, à empêcher de telles violations et à diminuer leur impact, notamment en mettant fin à toutes les opérations qui ne peuvent pas être séparées des pratiques discriminatoires israéliennes.
« La discrimination du type de celle pratiquée quotidiennement en Cisjordanie devrait être inadmissible dans tout lieu », a conclu Carroll Bogert. « Les gouvernements étrangers tout comme les entreprises internationales dont la réputation risque d’être ternie par les pratiques illégales du gouvernement israélien devraient identifier leurs propres politiques et actions qui soutiennent ces pratiques, et y mettre fin. »
Pour lire le rapport « Separate and Unequal: Israel’s Discriminatory Treatment of Palestinians in the Occupied Palestinian Territories » (« Distincts et inégaux : Le traitement discriminatoire des Palestiniens par Israël dans les territoires palestiniens occupés »), veuillez suivre le lien :
http://www.hrw.org/node/95061 (en anglais)
Pour visionner des clips vidéo concernant ce rapport et disponibles pour une diffusion, veuillez suivre le lien :
http://hrwnews.org/distribute/israel_settlements_121610/
Pour lire d'autres communiqués et rapports de Human Rights Watch sur Israël et les territoires palestiniens occupés, veuillez vous rendre sur le site :
http://www.hrw.org/fr/middle-eastn-africa/israel-and-occupied-territories
Political analysis and news about the Arab nation, and a platform for free speech for writers and journalists enslaved by mainstream media. تحليلات سياسية واخبار الوطن العربي ومنبر حر للكتاب والصحافيين المضطهدين في الاعلام التقليدي والرسمي
Sunday, December 19, 2010
اعتقال " عبد الله فعراس "
اعتقال " عبد الله فعراس "
بمدينة بوجدور / الصحراء الغربية
اعتقلت عناصر من الشرطة المغربية بزي مدني بتاريخ 18 ديسمبر / كانون الأول 2010 الشاب الصحراوي " عبد الله فعراس " ( 23 سنة ) بإحدى شوارع مدينة بوجد ور / الصحراء الغربية على خلفية مشاركته في مخيم " اكديم إزيك ".
و حسب شهود عيان أن عناصر من الشرطة القضائية في حدود الساعة الحادية عشرة و النصف ( 11h30mn ) صباحا قاموا باعتقال " عبد الله فعراس " بمبرر وجود مذكرة بحث صادرة في حقه من طرف النيابة العامة بمحكمة الاستئناف بالعيون / الصحراء الغربية.
و أضافت نفس المصادر أن الشاب الصحراوي " عبد الله فعراس " نقل مباشرة إلى مدينة العيون / الصحراء الغربية بهدف التحقيق معه من طرف جهاز الدرك المغربي حول علاقته و مشاركته بالمخيم المذكور ، و تحديدا التطورات التي رافقت تدخل السلطات المغربية ضد المدنيين النازحين بهذا المخيم بتاريخ 08 نوفمبر / تشرين الثاني 2010.
المكتب التنفيذي لتجمع المدافعين الصحراويين
عن حقوق الإنسان
CODESA
بمدينة بوجدور / الصحراء الغربية
اعتقلت عناصر من الشرطة المغربية بزي مدني بتاريخ 18 ديسمبر / كانون الأول 2010 الشاب الصحراوي " عبد الله فعراس " ( 23 سنة ) بإحدى شوارع مدينة بوجد ور / الصحراء الغربية على خلفية مشاركته في مخيم " اكديم إزيك ".
و حسب شهود عيان أن عناصر من الشرطة القضائية في حدود الساعة الحادية عشرة و النصف ( 11h30mn ) صباحا قاموا باعتقال " عبد الله فعراس " بمبرر وجود مذكرة بحث صادرة في حقه من طرف النيابة العامة بمحكمة الاستئناف بالعيون / الصحراء الغربية.
و أضافت نفس المصادر أن الشاب الصحراوي " عبد الله فعراس " نقل مباشرة إلى مدينة العيون / الصحراء الغربية بهدف التحقيق معه من طرف جهاز الدرك المغربي حول علاقته و مشاركته بالمخيم المذكور ، و تحديدا التطورات التي رافقت تدخل السلطات المغربية ضد المدنيين النازحين بهذا المخيم بتاريخ 08 نوفمبر / تشرين الثاني 2010.
المكتب التنفيذي لتجمع المدافعين الصحراويين
عن حقوق الإنسان
CODESA
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War in Context…
War in Context…
News and analysis with comments and commentary by Paul Woodward.
If President Obama is sincere …
by News Source on December 17, 2010
http://www.youtube.com/watch?v=0Ngx6UDjFWQ&feature=player_embedded
The Popular Struggle Coordination Committee comments on the Obama administration’s silence on the continued imprisonment of a Palestinian champion of non-violence.
Amid a flurry of European diplomatic attention over the imprisonment of Bil’in’s Abdallah Abu Rahmah, the United States has stayed strangely silent on the issue. Abu Rahmah, a non-violent leader from the West Bank village of Bil’in, has been in an Israeli military jail for over one year stemming from a charge of incitement and illegal protest levied against him after he was arrested in a night raid on his house on December 10th, 2009. After serving his sentence in full, the Israeli military prosecution demanded that he stay in jail while they file an appeal asking for a harsher sentence in order to ‘make an example’ of him.
On Friday, 10 December, AP reporter Matt Lee directly addressed Abdallah Abu Rahmah’s case during a US State Department briefing. US State department spokesman PJ Crowley responded that he was unable to provide a comment on the trial. When Matt Lee pushed, arguing that the EU and other foreign dignitaries had labeled Abu Rahmah a human rights defender, Crowley responded that he will “[find] out what we know.”
At his appeal hearing at the Ofer military court of appeals on 6 December 2010, a dozen European diplomats from France, Spain, the United Kingdom, Germany, Denmark, and Malta were on hand to observe the trial. Sir Vincent Fean gave a short statement to the press, noting his support of EU Foreign Policy Chief Catherine Ashton’s statement labeling Abu Rahmah as a human rights defender. He also pointed out that last month Abu Rahmah had already finished serving his sentence. Last month, British Foreign Minister, William Hague, met with leading Palestinian grassroots organizers in an unprecedented show of support in the face of ongoing Israeli repression.
The current US administration has made repeated statements on the need to support civil society activists, such as the one made by Secretary of State Clinton in July, 2010 the Krakow Community of Democracies meeting, in which she saluted “civil society activists around the world who have recently been harassed, censored, cut off from funding, arrested, prosecuted, even killed.” Clinton explained that when we defend civil society activists “we are defending an idea that has been and will remain essential to the success of every democracy.” She called for action to “protect civil society,” “to do more to defend the freedom of association,” and to “coordinate our diplomatic pressure” “to address situations where freedom of association comes under attack.”
Despite such statements, absent from the diplomatic core were representatives of the United States. In fact, the United States has not yet made any public statements on Abdallah’s imprisonment.
Yesterday, 15 December 2010, the issue of Abu Rahmah was followed up by the AP. Crowley answered that the case is ‘watched closely’ by US representatives in Israel. Far from releasing a statement on Abdallah Abu Rahmah, Crownly confirmed the silent position on Palestinian non-violence that the United States has maintained in recent months.
http://www.youtube.com/watch?v=-St2hn_qPwE&feature=player_embedded
News and analysis with comments and commentary by Paul Woodward.
If President Obama is sincere …
by News Source on December 17, 2010
http://www.youtube.com/watch?v=0Ngx6UDjFWQ&feature=player_embedded
The Popular Struggle Coordination Committee comments on the Obama administration’s silence on the continued imprisonment of a Palestinian champion of non-violence.
Amid a flurry of European diplomatic attention over the imprisonment of Bil’in’s Abdallah Abu Rahmah, the United States has stayed strangely silent on the issue. Abu Rahmah, a non-violent leader from the West Bank village of Bil’in, has been in an Israeli military jail for over one year stemming from a charge of incitement and illegal protest levied against him after he was arrested in a night raid on his house on December 10th, 2009. After serving his sentence in full, the Israeli military prosecution demanded that he stay in jail while they file an appeal asking for a harsher sentence in order to ‘make an example’ of him.
On Friday, 10 December, AP reporter Matt Lee directly addressed Abdallah Abu Rahmah’s case during a US State Department briefing. US State department spokesman PJ Crowley responded that he was unable to provide a comment on the trial. When Matt Lee pushed, arguing that the EU and other foreign dignitaries had labeled Abu Rahmah a human rights defender, Crowley responded that he will “[find] out what we know.”
At his appeal hearing at the Ofer military court of appeals on 6 December 2010, a dozen European diplomats from France, Spain, the United Kingdom, Germany, Denmark, and Malta were on hand to observe the trial. Sir Vincent Fean gave a short statement to the press, noting his support of EU Foreign Policy Chief Catherine Ashton’s statement labeling Abu Rahmah as a human rights defender. He also pointed out that last month Abu Rahmah had already finished serving his sentence. Last month, British Foreign Minister, William Hague, met with leading Palestinian grassroots organizers in an unprecedented show of support in the face of ongoing Israeli repression.
The current US administration has made repeated statements on the need to support civil society activists, such as the one made by Secretary of State Clinton in July, 2010 the Krakow Community of Democracies meeting, in which she saluted “civil society activists around the world who have recently been harassed, censored, cut off from funding, arrested, prosecuted, even killed.” Clinton explained that when we defend civil society activists “we are defending an idea that has been and will remain essential to the success of every democracy.” She called for action to “protect civil society,” “to do more to defend the freedom of association,” and to “coordinate our diplomatic pressure” “to address situations where freedom of association comes under attack.”
Despite such statements, absent from the diplomatic core were representatives of the United States. In fact, the United States has not yet made any public statements on Abdallah’s imprisonment.
Yesterday, 15 December 2010, the issue of Abu Rahmah was followed up by the AP. Crowley answered that the case is ‘watched closely’ by US representatives in Israel. Far from releasing a statement on Abdallah Abu Rahmah, Crownly confirmed the silent position on Palestinian non-violence that the United States has maintained in recent months.
http://www.youtube.com/watch?v=-St2hn_qPwE&feature=player_embedded
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