Monday, February 28, 2011

Les Qataris se rebiffent et préparent, à leur tour, leurs manifestations prévues

Les Qataris se rebiffent et préparent, à leur tour, leurs manifestations
prévues, selon les informations dont il est fait état sur l’incontournable
Facebook, le 16 mars prochain. Leurs motivations : la traîtrise de leur émir
qu’ils accusent d’être «au service d’Israël» et l’avidité de son
épouse Cheikha Mouza, accusée, elle, d’avoir accaparé les richesses du pays
pour faire du Qatar un lieu de vice et de débauche, en essaimant, partout,
boîtes de nuit et complexes touristiques. Leurs revendications sont simples et
dites sur un ton laconique, de même qu’elles traduisent une prise de
conscience collective des enjeux. Il s’agit, ni plus ni moins de la fermeture
des bases américaines et de la rupture des relations avec Israël. Al Jazeera,
à son tour, est attaquée par les Qataris en colère qui lui reprochent de
taire les liens entre le Qatar et Israël qui dépassent la relation amicale et
qui s’offrent le luxe de se manifester au plus fort de la violence
israélienne contre les Ghazaouis, rappelant au passage les accolades amicales
que faisaient Mubarak et Omar Suleimane à Ehud Olmert et Tsipi Livni au moment
où les deux ordonnaient le meurtre aérien des populations palestiniennes
désarmées. Al Jazeera est donc accusée de fermer les yeux sur les fréquentes
rencontres entre les hauts responsables de ces deux pays, et accusée de ce fait
d’être inféodée au pouvoir qatari et donc acquise à ses intérêts et à
ses thèses pro-israéliennes. A quel point les accusations des Qataris contre
leur émir, sa femme et Al Jazeera peuvent-elles être étayées ? Il semble
bien qu’il y ait de nombreux éléments qui confirment certains faits qu’il
y aurait besoin de prouver, alors que d’autres, à savoir la relation avec
Israël et la présence des bases américaines sont des secrets de Polichinelle.
Mais il est vrai qu’entre des liens et des relations avec Israël, il y a une
nuance qui peut faire passer de la mission diplomatique à la traîtrise.
L’émir, un traître ? Cette réplique enregistrée de l’émir du Qatar
semble déjà constituer une clé de lecture : «On ne peut pas blâmer les
Israéliens de ne pas faire confiance aux Arabes. Ils ont été tant
trahis…». Voilà ce que WikiLeaks assène à la face des Qataris, d’ores et
déjà désillusionnés au sujet de leur émir, qui a tenu ces propos au
sénateur américain John Kerry le 23 février 2010. D’ailleurs, le câble
écrit précisément la phrase dite par Al Khalifa Al Thani : «Les dirigeants
israéliens doivent représenter le peuple d’Israël, qui lui-même ne peut
pas faire confiance aux arabes. C’est compréhensible explique l’Émir
puisque les Israéliens ont été menacés depuis très longtemps». L’émir
du Qatar enchaîne en soutenant que «le monde arabe croit avoir battu Israël
avec le Hamas à Ghaza et le Hezbollah au Liban, les Israéliens devraient être
félicités pour avoir le mérite de toujours vouloir aller vers la paix». Les
propos de l’émir du Qatar sont ultérieurs à la rupture des relations
diplomatiques de ce pays avec Israël ; ce qui semble signifier, au contraire,
que derrière cette décision destinée à la consommation arabe au moment où
le peuple de Ghaza se faisait massacrer, il y avait ces positions ainsi
exprimées et des contacts au plus haut niveau avec les dirigeants israéliens.
Comble de ce double jeu, une visite secrète de l’émir du Qatar et de son
Premier ministre en Israël. De portée politique, cette visite n’a pas
empêché le renouvellement de contrats relatifs à la commercialisation du gaz
qatari en Israël et de livres scolaires de l’Etat sionniste pour les enfants
du Qatar. L’émir du Qatar croit à l’importance des relations avec Israël
dans lequel il voit un rempart contre la menace iranienne et se dit même prêt
à apporter un soutien financier immense à Israël en cas de conflit avec
l’Iran. A propos des bases américaines A partir de novembre 2001, les
Américains ont commencé à transférer discrètement leur base militaire, en
déplaçant d’abord des équipements légers, car Washington n’avait pas
encore pris la décision de sortir d’Arabie Saoudite. Il était surtout
question d’avoir une alternative disponible en cas de refus des Saoudiens de
laisser mener certaines opérations à partir de leur territoire. Le temps
aidant, les Américains ont fini par comprendre qu’ils étaient indésirables
en Arabie Saoudite, préférant substituer à ce pays le Qatar qui n’émettait
aucune réserve face aux demandes américaines. Résultat de cet enthousiasme
qatari, deux bases militaires sont dédiées aux Américains, avec des avions
ravitailleurs, une centaine de chasseurs et une piste d’envol de 5
kilomètres, la plus grande de toute la région. Pour le Qatar, il y avait un
prix à payer qui consistait à assumer une participation passive à
l’intervention en Irak. Ce qui a coûté au Qatar de se sentir la cible d’un
prêche enflammé d’Al Qaradhaoui qui estimait que «ceux qui mourraient en
combattant contre les troupes américaines implantées sur leurs territoires
relèveraient du martyre.» Malgré la tentative de la presse qatarie de
neutraliser cette déclaration, Al Qaradhaoui revient à la charge un vendredi 7
mars à la mosquée Al Khattab, assénant qu’«ouvrant nos ports, nos
aéroports et notre pays, nous serons maudits par l’Histoire, parce que nous
aurons aidé les Américains.» Impossible de censurer Al Qaradhaoui, autant le
faire remplacer sur le Minbar. Ce qui fut fait dès le vendredi suivant. Le
Qatar arrivera-t-il à contenir le vent de révolte qui souffle déjà dans sa
direction ? Nul doute que la colère populaire et celle des consciences vives du
Qatar seront, quelles que soient les censures et la répression, exprimées,
tant il est vrai, aujourd’hui, que la rue arabe défie tous les dirigeants
http://lnr-dz.com/actualites/detail/100642

A Call From Saudi Intellectuals to the Political Leadership

Declaration of National Reform
A group of Saudi intellectuals had previously submitted specific proposals in a document titled “Vision for the Present and Future of the Nation” to the Custodian of the Two Holy Mosques in January 2003, which he welcomed and promised to look into. Soon afterwards, several senior officials announced that the government was determined to adopt comprehensive reform policies within the government apparatus as well as its relationship with Saudi society.

And now, a decade later, very little of the promised reforms have been implemented. We believe that the problems indicated in the “Vision document” and subsequent demands for reforms have been exacerbated by the delays in political reform.

The current situation is full of risks and reasons for concern. We are witnessing with the rest of the Saudi population the receding of Saudi Arabia’s prominent regional role; the deterioration of the government apparatus and administrative competence; the prevalence of corruption and nepotism; the exacerbation of factionalism; and the widening gap between state and society, particularly among the new generation of youth in the country. This threatens to lead to catastrophic results for the country and the people, which we will never accept for our nation and its children.

Resolving these conditions requires a serious review and an immediate announcement that both government and society will together adopt a comprehensive reform project that focuses on structural shortcomings in our political system, and that leads our country towards a constitutional monarchy.

The people’s consent is the basis for the legitimacy of authority, and the only guarantee for unity, stability, and the efficiency of public administration, as well as the protection of the country from foreign intervention. This requires a reformulation of the state-society relationship, whereby the people will be a source of authority, and a full partner in deciding public policies through their elected representatives in the Shura (Consultative) Council, and whereby the purpose of the state is to serve society, secure its interests, improve its standard of living, and ensure the dignity of its members, their pride, and the future of their children.

We therefore look forward to a royal declaration that clearly demonstrates the state’s commitment to becoming a “Constitutional Monarchy,” and that puts in place a timeline that delineates the beginning, implementation, and finalizing of the desires reforms. The royal declaration should also confirm the adoption of the major reform goals, namely: the rule of law, full equality between members of the population, the legal guarantee of individual and civil freedoms, popular participation in decision-making, even development, the eradication of poverty, and the optimal use of public resources.

In this vein, the reform program should include:

Developing the Basic Law into a comprehensive constitution that serves as a social contract between the people and the state. It should state that the people are the source of authority and guarantee the separation of the three powers: executive, judicial and legislative, while limiting their authorities, and linking their powers to responsibility and accountability. The constitution should also guarantee justice and equality among all citizens, legally protect individual and civil liberties, and ensure equal opportunities, as well as confirm the state’s responsibility to guarantee human rights and the right to freedom of expression and to strengthen public liberties, including the right to form political and professional associations.

Oman must rein in security forces to prevent further deaths

Amnesty International has called on the Omani authorities to rein in their security forces after at least two people were reported to have been killed when police fired rubber bullets and tear gas at anti-government protesters over the weekend.

The call came as demonstrators began another protest in the northern city of Sohar on Monday calling for more jobs, an end to corruption and for government officials to be sacked.
Demonstrations also took place in the southern town of Salalah.
Student Abdullah al-Ghamalasi was killed on Sunday when police opened fire with rubber bullets on about 2,000 protesters gathered at a roundabout outside a police station in Sohar.
Another man is said to have died while undergoing surgery for injuries sustained during the same protest.
Oman’s Minister of Health is reported to have acknowledged that one person had been killed by a rubber bullet but denied reports of other killings.
Unconfirmed press reports have suggested that as many as six people may have been killed in Sohar.
The police are reported to have fired rubber bullets and tear gas at demonstrators some of whom threw stones at the police.
Later on Sunday, masked men were said to have set fire to cars and buildings.
"The Omani security forces appear to have used excessive force against protestors, resulting in at least one death," said Malcolm Smart, director of Amnesty International's Middle East and North Africa programme.

Cher Ami :Tawfek Shama

En réponse à l'inquiétude que la vague de la révolution pacifique puisse atteindre la Syrie aussi avec le risque de déstabiliser le front direct face aux intérêts des USA et d'Israel dans la région..voici cette chanson qui souligne un renouveau du PanArabisme (ancien Nationalisme) sur des bases différentes.
La théorie du complot n'est plus acceptable par les peuples: se faire humilier, se faire voler les ressources du pays, museler les libertés, laisser le pays fonctionner par la corruption et le favoritisme.. sous prétexte qu'on est le front absolue face aux ennemies ne peut plus continuer..
L'Egypt a montré l'exemple. Le pays le plus traumatisé par la révolution Egyptienne est Israel.. sans oublié que les USA étaient pratiquement obligés de reconnaitre la révolution bien après avoir vu que le régime de Moubarak était bien dans la poubelle de l'histoire.
Le changement est inéluctable.. c'est son coût en vie humaine qui varie selon les pays.. mais la fin de la peur des dictatures montre ces derniers jours ...en Lybie que même si c'est par milliers de vies sacrifiées, les peuples sont déterminés et veulent la fin de leur soumission et de leur humiliation. De l'aveu des "grands" politiciens du monde entier, les peuples arabes sont en train de donner des leçon d'histoire à la terre entière.. même la chine est en souci..
En Syrie, comme dans certains autres pays arabes, on prétend que le président (ou le roi..comme en Jordanie..) est intègre et plein de bonne volonté pour créer le changement mais il n'est pas aidé par son "entourage". Ce mystérieux entourage qui a tout les pouvoirs et qui continue d'ailleurs à empoisonner les révolutions Tunisienne et Egyptienne..
Il est temps que ceux qui prétendent à une bonne volonté de l'exprimer maintenant plus que jamais.. avant qu'il soit trop tard.. l'Histoire n'attend plus et les peuples sont déterminés à reprendre leurs destins en main.
C'est maintenant ou jamais que notre président Bachar El Assad peut nous montrer sa bonne foie et sa détermination à modifier le cours de l'Histoire.
Est-il capable de mener la première Perestroyka de l'histoire du moyen orient?
Peut-il lancer le changement immédiat, en nettoyant la machine de l'état de toutes les injustices, libérer les prisonniers politiques et la liberté d'expression?
L'histoire pourrait ainsi le citer comme le "Gorbatchef" du 21ème siècle, celui qui épargne son peuple d'un bain de sang et qui change de l'intérieur du régime le destin d'un peuple sans lui faire perdre sa dignité ni son rôle de leader arabe du front anti-impérialiste....
Il entrera peut être ainsi dans l'Histoire par sa grande porte et prouve que le monde Arabe est capable de secréter pas seulement des révolutions pacifiques mais aussi des leaders capable de changement pacifique....au lieu de finir comme Ben Ali , Ghadafi ou Moubarak..et bien d'autres sur la ligne..
Je te charge personnellement de lui transmettre ce message!
Avec mes sincères amitiés.
Tawfik

مجلس حقوق الإنسان يُـديـن انتهاكات نظام القذافي ويطالب بتعليق عضوية ليبيا : محمد شريف

عادل شلتوت يعلن أمام مجلس حقوق الإنسان ، انضمام أعضاء بعثة الجماهيرية في جنيف لصفوف الشعب الليبي في ثورته ضد نظام القذافي الأزمة الليبية: تباطؤ في ردّ المجموعة الدولية على المستويين الإنساني والسياسي
خبير في العدالة الدولية: "احتمال تدخل عسكري دولي في ليبيا.. ضئيل"
عــارٌ على آليات حقوق الإنسان إن لم تستجب للضحايا في ليبيا
بيلاي: "الهجمات المنهجية ضد المدنيين في ليبيا قد ترقى إلى حـدّ جرائم ضد الانسانية"
ناشط سياسي من طرابلس: "نهاية النظام قضية ساعات أو أيام"
swissinfo.ch


مجلس حقوق الإنسان، المجتمع في جلسة خاصة لمناقشة أوضاع حقوق الإنسان في ليبيا، يستقبل بالتصفيق انضمام أعضاء البعثة الليبية في جنيف لشباب الثورة، ويصادق على إدانة الانتهاكات المرتكبة من قبل النظام الليبي، ويطالب بإرسال لجنة تحقيق دولية مستقلة. وفي سابقة طالب المجلس الجمعية العامة للأمم المتحدة بإقصاء ليبيا من عضويته.


بعد فترة من الأخذ والرد سبقت الإتفاق على عقد جلسة خاصة حول أوضاع حقوق الإنسان في ليبيا، تعرض المجلس في الجلسة التي عقدها يوم الجمعة 25 فبراير في جنيف إلى مفاجئتين: تمثلت الأولى في إعلان الرجل الثاني في بعثة الجماهيرية في جنيف، عادل شلتوت عن "الانحياز لتمثيل الشعب الليبي ابتداء من الآن"، وكانت الثانية إقدام المجلس، في سابقة أولى، على المطالبة بإقصاء دولة من عضويته.

فقد صادق المجلس بعد الاستماع إلى تدخلات ممثلي 80 دولة والعديد من منظمات المجتمع المدني، بالإجماع (أي بدون تصويت) على مشروع قرار تقدمت به دول الاتحاد الأوروبي وحصل على دعم العديد من الدول من بينها دول عربية. وهو القرار الذي عبرت فيه دول المجلس عن "إدانة إنتهاكات حقوق الإنسان البالغة الخطورة التي ارتكبت مؤخرا في ليبيا، بما فيها أعمال القتل خارج نطاق القضاء، وعمليات الاعتقال والاحتجاز التعسفيين للمتظاهرين المسالمين وتعذيبهم".

كما طالبت فيه أيضا "بإرسال لجنة تحقيق مستقلة ودولية على وجه السرعة ... للتحقيق في كل الإدعاءات المتعلقة بانتهاك حقوق الإنسان في ليبيا والتي لها علاقة بالمظاهرات الجارية في البلاد. وضمان أن يُقدم للمحاكمة كل المسؤولين عن ذلك وتقديم تقرير عن ذلك للدورة 17 لمجس حقوق الإنسان..".