Tuesday, January 18, 2011

comme Tunis, Alger ou Amman, deux mouvements sociaux sont prévus dans les trois semaines à venir à Beyrouth:Abdel Amir Najdeh

Alors que plus d'une capitale arabe connaît des manifestations importantes pour protester contre la flambée des prix, comme Tunis, Alger ou Amman, deux mouvements sociaux sont prévus dans les trois semaines à venir à Beyrouth.

La CGTL prépare d'une part un vaste mouvement de contestation contre la situation économique et sociale "devenue insupportable", a expliqué le président de la confédération Ghassan Ghosn au Commerce du Levant. "La date précise du mouvement n'a pas encore été fixée, mais il est programmé pour avant la fin janvier", a-t-il déclaré.

D'autre part, la Fédération du transport routier a appelé à un mouvement de grève le 10 février. D'autres syndicats, dont la CGTL, ont annoncé leur soutien à ce mouvement. Cette date pourrait même être avancée au 25 janvier.

La principale revendication de la grève du 10 février est la baisse du prix des 20 litres d’essence, qui a dépassé la barre des 36.000 livres libanaises (24 dollars). La fédération demande concrètement d’éliminer la taxe fixe de 9500 livres (6 dollars) sur l’essence, qui, de plus, est soumise à la TVA.

Pour espérer l'aboutissement de ces mouvements sociaux, une mobilisation syndicale complète semble incontournable. Les dissensions actuelles au sein de la CGTL pourraient les compromettre. La contestation de l'élection lundi de six membres du conseil d'administration de la CGTL, et de la reconduction de Ghassan Ghosn n'arrange pas les choses. Onze fédérations sur une cinquantaine de membres disent que les délais de notification n'ont pas été respectés et réclament le renouvellement de la totalité des 12 membres du conseil.

Contacté par le Commerce du Levant, Maroun Khawli, président de la Fédération générale des syndicats des travailleurs du Liban et appartenant à l'oppostion syndicale, a déclaré que tous les syndicats sont d’accord sur le fond des revendications sociales. «Pour ce qui est de leur participation aux mouvements de la CGTL et celui du 10 février, les fédérations de l'opposition n’ont pas encore tranché. Les chances de participation sont toutefois importantes», malgré les divergences.

La démission du gouvernement rendrait-elle le mouvement syndical moins pertinent ? Pour Khawli, c’est une des raisons qui pourraient pousser à boycotter les mouvements syndicaux prévus.

Au contraire, le président de la Fédération du transport routier Abdel Amir Najdeh, dans une déclaration aux médias, explique que le mouvement du 10 février est dirigé contre l’ensemble de la classe politique, majorité et opposition confondues, rendant le mouvement tout aussi opportun malgré la démission du gouvernement.

le blogueur la révolution du jasmin, Slim Amamou emprisonnés

L’un des blogueurs emprisonnés pendant la « révolution du jasmin » en Tunisie, Slim Amamou, fait partie du gouvernement d’unité nationale de transition annoncé lundi soir, tout comme la cinéaste Moufida Tlatli, nommée à la Culture. Le 7 janvier dernier, Slim Amamou a été arrêté par des nervis de Ben Ali, cinq jours plus tard, il entre dans le gouvernement de l’après Ben Ali.

Arrêté le 7 janvier 2011, une semaine avant la chute du régime de Zine el Abidine Ben Ali, Slim Amamou, un cyberdissident très actif, avait été libéré jeudi dernier. Sa libération était intervenue, après un discours de l’ex-président tunisien annonçant la levée complète de la censure des sites Internet après la pression de la rue qui l’a poussé finalement à s’enfuir.

Jeudi 13 janvier donc, Slim annonçait sur son compte Twitter : « je suis libre ». Cinq jours plu tard, lundi 17 janvier, il annonce : « Je suis secrétaire d’état a la Jeunesse et aux sports ».

Sur son blog, il se présente ainsi : « Je suis Slim Amamou. Je suis actuellement directeur d’une très petite entreprise répondant au nom de ALIXSYS. Mon travail consiste principalement à gérer une équipe de développeurs tunisiens qui travaille sur des projets de systèmes d’information web ».

La veille de cette manifestation, Slim a été arrêté avec son cosignataire Yassine Ayari et détenu pendant plus de 12h à la fin desquelles il a été obligé de faire d’enregistrer une vidéo appelant à l’annulation de la manifestation.

Lundi, le Premier ministre tunisien Mohammed Ghannouchi a annoncé une « liberté totale de l’information », la libération des prisonniers d’opinion, la levée de l’interdiction de toutes les organisations non-gouvernementales dont la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH). Dans le nouveau gouvernement, il n’y a pas de ministère de

L’autre surprise de ce gouvernement est l’arrivée au ministère de la Culture de la cinéaste Moufida Tlatli,. Rendue célèbre par son long-métrage les silences du palais, elle connaîtra la consécration et remportera une volée de récompenses internationales, dont le Tanit d’or des Journées cinématographiques de Carthage et une mention du jury de la Caméra d’or au Festival de Cannes. M. Amamou et Mme Tlatli font partie des nouvelles figures indépendantes et d’opposition qui font leur entrée dans un gouvernement qui doit préparer la transition du pays vers un régime démocratique.

السلفيون في تونس.. والمتغيرات الجديدة :علي عبد العال

يتزعم الحركة السلفية في تونس، الخطيب الإدريسي (56 عاما) الذي سجنته السلطات التونسية لمدة عامين، وأطلقت سراحه أوائل يناير 2009 بعد إنهائه عقوبة بتهمة «الإفتاء بقيام عمليات جهادية وعدم الإرشاد عن وقوع جريمة»، بالرغم من أن المحامين قالوا أنه «لم يرتكب من الجريمة سوى إبداء رأيه في بعض المسائل العقائدية والفقهية».

اشتهر الإدريسي بعد عودته من المملكة السعودية عام 1994، ولمع اسمه خاصة في أوساط الشباب الإسلامي، وصار يقبل عليه التونسيون للإفتاء في الأمور الدينية، وأصدر عددا من الكتب منها: «صفة الصلاة»، و«كتاب الأذكار»، و«ترتيل القرآن».

فقد كشف تقرير أصدرته "الجمعية الدولية لمساندة المساجين السياسيين" تضمَّن تحليلاً لملفات (1208) من المعتقلين السلفيين تحت طائلة قانون الإرهاب لعام 2003. أن الشريحة العمرية الرئيسة لهؤلاء تتراوح بين 25 و30 عامًا. وهي قد تنخفض أحيانًا لتصل حدود 19 عامًا. أما بالنسبة للتوزيع الجغرافي، فإن 46% منهم ينحدرون من مناطق شمال تونس، و31% من وسط البلاد، في حين أن 23% فقط هم من أبناء الجنوب.

وفي إطار "عولمة الإسلام" التي امتدت إلى الأرض التونسية "العطشى" تمكن هؤلاء من التواصل من وراء الجدر التي وضعها النظام السابق، سواء عبر الإنترنت أو بمتابعة القنوات الفضائية، مستفيدين من التكنولوجيات الحديثة. إذ كان يمكن للمتابع أن يلاحظ نشاطات السلفيين في تونس عبر الشبكات الاجتماعية والمنتديات التي سهلت عليهم تقاسم مقاطع الفيديو والفتاوى التي تصدر عن شيوخ السلفية هنا وهناك.

وتتوزع السلفية التونسية بين رافدين أساسيين: السلفية العلمية، وهي سلمية ونشاطها دعوي بالأساس، ويركز دعاتها جهودهم على الجانب الفقهي والعقائدي وطلب العلم الشرعي، وهم يتقيّدون بالمراجع الشرعية وفتاوى كبار علماء السلف.

وتيار "السلفية الجهادية"، وهذا الأخير بدأ يحقق انتشارا متزايدا، وانخرط فيه تونسيون شاركوا في عمليات جهادية كان أكثرها خارج بلادهم، خاصة في أفغانستان والعراق والجزائر وموريتانيا وليبيا، وعدد من المناطق الساخنة عبر العالم.

فقد أثبت محامون من خلال تحقيقات الشرطة التونسية مع المئات من الشباب السلفيين الذين جرى اعتقالهم خلال السنوات الماضية، أن اهتماماتهم لم تكن محلية، بل كان كل همهم التطوع للجهاد في العراق، أو السعي للتدرب في الجزائر، بغرض الانتقال إما للعراق أو أفغانستان أو حتى الصومال، ولم يثبت من ملف أي معتقل أنه كان مهتما بشكل خاص بما يجري في الساحة التونسية.

أما المجموعة التونسية الوحيدة تقريبا التي نسب إليها القيام بأعمال في البلاد، فهي مجموعة "جند أسد بن الفرات"، التي اتهمت بالسعي لقلب نظام الحكم عام 2007 بالتعاون مع الجماعة السلفية للدعوة والجهاد في الجزائر (تنظيم القاعدة). وقد دفع أكثر المتهمين فيها بأنهم لازموا الجماعة المسلحة في محاولة للتخلص من "مضايقات" الشرطة

Ghannouchi assure que ses ministres ont "les mains propres"

Qui pour prendre la relève de Ben Ali ?
Ghannouchi assure que ses ministres ont "les mains propres"
Tunisie : le Premier ministre sortant Ghannouchi est reconduit
Anouar Ben Gueddour: je démissionné en compagnie de Houssine Dimassi, ministre de la Formation et de l'emploi, et d'Abdeljelil Bédoui, ministre auprès du Premier ministre.

Ces trois ministres sont membres du syndicat UGTT (Union générale des travailleurs tunisiens). Ils avaient fait leur entrée dans le gouvernement d'union nationale, trois jours après la fuite de l'ancien président Zine El Abidine Ben Ali.


Le UGTT, qui a joué un grand rôle dans les manifestations. Un peu plus tôt dans la soirée, elle a affirmé qu'elle ne reconnaissait pas le nouveau gouvernement formé la veille. La direction de l'Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT), qui tient mardi une réunion extraordinaire près de Tunis, a pris la décision de ne pas reconnaître le nouveau gouvernement.

De nombreuses voix s'élèvent en Tunisie, notamment au sein de la gauche et de la mouvance islamiste contre la présence de membres de l'ancien gouvernement du président déchu Ben Ali dans la nouvelle équipe de transition formée lundi.

Le parti d'opposition Ettajdid (ex-communiste) a menacé de quitter le nouveau gouvernement à moins que tous les ministres qui étaient membres de l'ancien parti au pouvoir ne démissionnent de cette formation.
Le parti d'opposition a aussi demandé le gel des biens du RCD, "parce qu'ils appartiennent au peuple" et la dissolution de toutes les cellules professionnelles du RCD.
Si ces demandes ne sont pas satisfaites de "manière urgente", Ettajdid menace de "revoir sa participation au gouvernement".

Tunisia- A Mediterranean Revolution: Ian O. Lesser

تحليل من امريكا العزيزة
Tunisia’s President Zine al-Abadine Ben Ali fled Tunis for Saudi Arabia, bringing to an end 23 years of repressive, authoritarian leadership. He leaves behind a scene delicately poised between democratic change and chaos. An interim government, led by Prime Minister Muhammad Ghannouchi, faces an uncertain future. The “jasmine revolution,” as it is already being called, raises questions about the future stability of troubled regimes across the Arab world. But the events in Tunisia already have important implications for the region, and may force a change in the way we see the Middle East—and the Mediterranean.


First, the Tunisian revolution was surprising for what it was not: it was neither slow, nor Islamist (yet). The fall of the Ben Ali regime was rapid. The agents of change were largely but not exclusively young and secular. Political Islam does not seem to have played a significant role, despite the reservoir of Islamist opposition in Tunisia. Of all the North African states, Tunisia was the most obviously middle class and Mediterranean in outlook. The Tunisian experience reinforces the historic truth that revolutions are usually made by the young, the educated, and the middle class, often under conditions of rapid economic change. The next weeks and months will see an important test of how Islamist movements in Tunisia and elsewhere act in the face of a new political opening. It is worth remembering that the Iranian revolution started as a secular uprising and only later acquired a religious dimension. But Tunisia, with its relatively moderate and cohesive society, is not Iran, and the secular character of the revolution is likely to hold.


Second, events in Tunisia make clear that the prevailing political order cannot be taken for granted anywhere in the Middle East and North Africa. Still, Tunisia may be the exception rather than the model. The situation in Algeria is, in fact, more explosive. There, a decade of political violence has been followed by a decade of doubtful stability and barely hidden unrest. Despite enormous hydrocarbon wealth, and a history of international activism, Algeria has failed to reform in any meaningful way. Like Tunisia, Algeria has been unable to offer a viable future to masses of unemployed or underemployed young people. Unlike Tunisia, the sheer scale of the problem in Algeria is much larger, Islamism is the leading force of opposition, and the political culture is more intolerant and violent. A new revolt in Algeria, should it come, holds the potential for another protracted and bloody conflict between extremists and a military-backed state.


With its eccentric and enigmatic leadership, Libya is in a class of its own. But here, too, the prospects for relatively nonviolent, democratic change are not good. The outlook is quite different in reform-minded Morocco, even if many of the demographic and social challenges are similar to those felt elsewhere. Yet even a stable Morocco would be affected by a return to turmoil in Algeria. Across the region, it is notable that the recurrent spark for revolt in recent months has been food insecurity – a key concern in a world of rising commodity prices, pressure on subsidies, and popular anger at perceived economic mismanagement and corruption. This is an issue to watch.


Finally, developments in Tunisia and elsewhere in North Africa may compel American policymakers to adjust their mental maps. Tunisia is at once a Mediterranean, an Arab, and a Middle Eastern crisis. Despite over 200 years of presence, Washington has never had a strong sense of the Mediterranean as a place meriting strategic attention in its own right. This may need to change. Europe has an obvious stake in the future of the southern Mediterranean, not least because of the large North African communities in France, Belgium, Italy, Spain, and elsewhere, and the direct links to European security. As in the Balkans in the 1990s, an effective response sometimes requires a new geographic frame. If the last decade underscored the importance of the Gulf to the future of the Middle East, the next decade may be just as much about the Mediterranean as a place that matters. Strategy toward the Mediterranean—Europe’s near abroad—is likely to be an increasingly important test of European Union foreign policy and transatlantic cooperation.

Six anciens ministres dans le nouveau gouvernement...

Six anciens ministres dans le nouveau gouvernement... Tunisie : le Premier ministre sortant forme un gouvernement d’union nationale

Mohammed Ghannouchi, dernier Premier ministre du président tunisien déchu Ben Ali, a annoncé lundi qu’il avait formé un gouvernement d’union nationale, comprenant trois chefs de l’opposition, chargé de gérer la transition jusqu’aux prochaines élections.

Le Premier ministre, qui s’exprimait devant des journalistes au palais du gouvernement, a donné la liste des 19 ministres de ce "gouvernement d’union nationale", chargé de gérer le pays jusqu’à la tenue de prochaines élections présidentielle et législatives.

Trois chefs de partis politique de l’ancienne opposition au régime du président Zine El Abidine Ben Ali, qui a fui vers l’Arabie saoudite après 23 ans de règne sans partage, font partie de ce gouvernement.

Six membres de l’ancien gouvernement Ben Ali ont été reconduits, dont le Premier ministre, le ministre des Affaires étrangères Kamel Morjane et celui de l’Intérieur, Ahmed Kriaâ.

Des représentants de la société civile figurent dans ce gouvernement.

Ghannouchi a aussi indiqué que le ministère de l’Information, accusé de censurer la liberté de la presse et d’expression dans le pays, a été supprimé.

Les cons ça ose tout....

كيف تتضامن فرنسا مع تونس؟

استمع وشاهد الى احمق فرنسي

http://panier-de-crabes.over-blog.com/article-les-cons-a-ose-tout-suite-65211284.html

Le feu aujourd'hui en Tunisie et en Egypte et en l'Algérie et la Mauritanie.

.Égypte: un homme s'immole par le feu
AFP
18/01/2011 | Mise à jour : 11:26 Réactions (3) Un homme a tenté de mettre fin à ses jours en s'immolant par le feu aujourd'hui devant le siège du Conseil des ministres au Caire. L'homme est légèrement blessé et a été hospitalisé, a indiqué une source au sein des services de sécurité égyptiens, sans donner plus de détails sur son identité ou le motif de son acte.

Ce geste porte à huit le nombre de cas d'immolations par le feu survenus dernièrement en Tunisie et en Egypte, mais également dans d'autres pays arabes comme l'Algérie et la Mauritanie. Un Egyptien avait déjà tenté de se suicider par le feu hier devant le siège de l'Assemblée du peuple au Caire. Le même jour un homme avait commis un acte identique près de la présidence mauritanienne, à Nouakchott.

En Algérie, la presse a rapporté aujourd'hui qu'un chômeur de 36 ans avait lui aussi tenté de mettre fin à ses jours en s'immolant par le feu dans la région d'El Oued, près de la frontière avec la Tunisie. Quatre autres Algériens ont tenté ces derniers jours de mettre fin à leurs jours en s'immolant par le feu.

Cette série avait commencé le 17 décembre 2010 avec l'immolation d'un vendeur ambulant tunisien de 26 ans, Mohamed Bouazizi, dont le geste avait marqué le début du soulèvement qui a conduit au départ vendredi du président tunisien Zine El Abidine Ben Ali.

Ces actes surviennent alors que le monde arabe, dominé par des régimes autoritaires, s'interroge sur les conséquences des événements de Tunisie. Ce dossier doit dominer mercredi un sommet économique des chefs d'Etat de la Ligue arabe à Charm el-Cheikh, station égyptienne sur la mer Rouge

كيف نشفى من حب تونس : هدية أخرى من الصديق رومان

رومان مصديق من كردستان شب في بغداد وأحب محمود درويش ومظفر النواب، شكرا الى رومان

http://www.youtube.com/watch?v=19rLw1A2h90&feature=related

نداء من مظفر النواب من الحانة القيمة الى اصحاب نصف الموقف : من الصديق رومان

نداء الى من لم ينزل بعد الى الشارع مع الشعب الذي ثار على الياسمين

http://www.youtube.com/watch?v=M1omulzbCys&feature=related

مظفر النواب القدس عروبتكم يا ابناء...............من الصديق رومان

نداء من العراق

شكرا للصديق رومان على هديته لهذا الفيديو ، الذي يتناسب الآن مع انفجار العالم العربي الذي يبدو انه سمع نداء مظفي النواب

http://www.youtube.com/watch?v=hzFNJ9NAg_s&feature=related