Political analysis and news about the Arab nation, and a platform for free speech for writers and journalists enslaved by mainstream media. تحليلات سياسية واخبار الوطن العربي ومنبر حر للكتاب والصحافيين المضطهدين في الاعلام التقليدي والرسمي
Thursday, February 3, 2011
Egypte: comment mobiliser 2 millions de personnes sans Internet ni SMS : Suhaib Salem
1 mort et 400 blessés mercredi C’est quoi la «rue arabe»? L'arme anti-censure Hend marche lentement, chaque pas lui coûte. Fatiguée, la vieille dame de 79 ans s’arrête et s’assoie au bord du trottoir, face à deux camions de police incendiés, devant l’immeuble ravagé qui abritait le quartier général du Parti national démocratique d’Hosni Moubarak. Les rues entourant l’immense place située au centre du Caire sont fermées aux voitures et atteindre le rassemblement demande beaucoup d’énergie. Mais Hend ne renonce pas. Après avoir pris cinq minutes de repos, elle se lève et se remet en marche.
C’est la deuxième fois qu’elle participe à une manifestation. La première, c’était en 1952, quand les Egyptiens ont chassé les Britanniques. Hend était étudiante en littérature. Aujourd’hui, elle est la grand-mère de trois adolescents. Elle avance lentement, soutenue par sa belle-fille, et on voit bien qu’elle souffre, mais elle arbore un sourire radieux. «Je suis très heureuse, me dit-elle. Nous prenons notre avenir en main.»
Une fois repartie, elle ne s’arrêtera pas avant d’arriver en vue de la foule qui se déverse sur la place. «C’est très différent de 1952, dit-elle en reprenant son souffle. A l’époque, seuls les étudiants manifestaient. Aujourd’hui, c’est tout le monde, toute la société est dans la rue. Et l’enjeu est encore plus important. Nous, nous manifestions contre les Britanniques ; désormais, l’ennemi, c’est notre propre gouvernement.»
Pour les manifestants, ce mardi était celui de la «marche du million», et ils espèrent réussir à faire venir encore plus de gens sur la place Tahrir. Depuis huit jours, des dizaines de milliers de personnes ont envahi les rues pour exiger la fin du régime d’Hosni Moubarak, au pouvoir depuis presque trente ans. Hend n’a que quelques années de moins que l’homme qu’elle souhaite voir tomber. Alors qu’elle se joint à la foule qui attend de passer entre les chars d’assaut pour arriver sur la place, il est évident que cette journée est une réussite totale. Pourtant, même après sept jours de manifestations ininterrompues, personne n’aurait cru pouvoir rassembler autant de monde.
Passer entre les chars d'assaut
Quelques heures plus tôt, les militants étaient inquiets. Que feraient-ils si seulement quelques milliers de personnes répondaient à l’appel? La journée devait être une démonstration de force, un événement dont l’ampleur forcerait le monde entier à garder les yeux rivés sur l’Egypte. Auparavant perçus comme résignés et apathiques, les Egyptiens sont devenus un peuple d’agitateurs politiques capable de continuer à occuper la rue face au gaz lacrymogène, aux balles et aux grenades assourdissantes. Aujourd’hui, il fallait tenir.
Trois jeunes hommes de l’Association pour le changement, le mouvement dirigé par ElBaradei, qui milite pour l’abrogation d’une réforme constitutionnelle votée en 2005 et 2007 qui interdit à tout candidat indépendant de se présenter aux élections présidentielles, ont décidé de prendre les choses en main. Ils vont parcourir la ville en essayant de convaincre les gens de venir sur la place Tahrir. «Nous allons défiler dans les rues en criant “A bas Moubarak” et en demandant aux gens de se joindre à nous. Quand nous en aurons rassemblé 1.000 ou 2.000, nous reviendrons vers le centre», explique Tawfik Gamal, alors que nous marchons à grands pas vers le métro.
Peu après, nous apprenons que d’autres militants ont eu la même idée. Tawfik et ses amis décident donc de se diriger vers un autre quartier. De mon côté, je me rends au point de rendez-vous qu’ils s’étaient fixés. Assise devant une grande mosquée située dans un quartier cossu, je vois défiler une centaine de personnes.
«Que dieu te protège»
Rapidement, un petit groupe d’amis se rassemble. Ils portent des banderoles qu’ils ont fabriquées eux-mêmes, et des bouteilles de soda. Tous font partie de la bourgeoisie égyptienne. L’un d’eux s’appelle Ahmed El-Diwany. Il est responsable des technologies de l’information à l’Université américaine du Caire et il loge pour l’instant chez ses parents, afin d’être au plus près des manifestations. Il ne sait pas quand, mais il est convaincu que le président va tomber. «Moubarak est du signe du Taureau, donc il est très têtu. Il ne veut pas paraître faible. En plus, il est général. Mélangez tous ces ingrédients, ça fait un cocktail explosif», dit-il avec le plus grand sérieux.
Un petit groupe s’approche. Ce sont des professeurs, ils enseignent à l’Université du Caire. Ils appartiennent aux Frères musulmans, un mouvement islamique interdit par l’Etat qui constitue le plus grand groupe d’opposition à Moubarak. Mais ils ne sont pas ici sur ordre de leur hiérarchie. Ils viennent simplement retrouver leurs amis à la mosquée. Les deux groupes se serrent la main et un professeur donne sa carte à un jeune doctorant de Stanford. Ils se quittent en disant à chacun «Que Dieu te protège», et les jeunes gens montent dans des taxis.
«Nous avons envoyé un message à Moubarak»
Je n’ai pas réussi à retrouver l’autre groupe, mais, plus tard dans la journée, je suis tombée sur le premier, installé au milieu de la place et complètement galvanisé par le spectacle de cet immense espace tellement rempli de monde qu’il est presque impossible de bouger. «En fait, ce n’était même pas la peine d’aller les chercher», reconnaît Tawfik. «Très vite, on a vu que les gens convergeaient d’eux-mêmes vers la place, alors on a décidé de revenir.» Et quand ils sont arrivés, la place était déjà noire de monde.
Puisqu’ils n’ont plus besoin de faire venir les gens, ils essaient d’estimer la taille de la foule. «Cette place est plus vaste que la Mecque», affirme Abdullah, qui est médecin. «Si on peut faire tenir deux millions de personnes sur l’esplanade de la Mecque, il y a forcément plus de deux millions de personnes ici», claironne-t-il gaiement.
Mais alors que la nuit tombe sur Le Caire, Moubarak est toujours président et la même question est sur toutes les lèvres. Que va-t-il se passer? «Ce n’est pas ça le plus important, explique Abdullah. En faisant venir deux millions de personnes ici, aujourd’hui, nous avons envoyé un message à Moubarak. Nous avons déplacé deux millions de personnes. La semaine prochaine, ce sera six millions. Il n’y a plus Internet, plus de SMS, plus de Facebook, mais les gens sont là quand même. Tout cela, nous l’avons construit de nos propres mains, sans aide. Ça veut dire que si les gens veulent quelque chose, ils peuvent l’obtenir. C’est ça, l’important. C’est ça, le message.»
C’est la deuxième fois qu’elle participe à une manifestation. La première, c’était en 1952, quand les Egyptiens ont chassé les Britanniques. Hend était étudiante en littérature. Aujourd’hui, elle est la grand-mère de trois adolescents. Elle avance lentement, soutenue par sa belle-fille, et on voit bien qu’elle souffre, mais elle arbore un sourire radieux. «Je suis très heureuse, me dit-elle. Nous prenons notre avenir en main.»
Une fois repartie, elle ne s’arrêtera pas avant d’arriver en vue de la foule qui se déverse sur la place. «C’est très différent de 1952, dit-elle en reprenant son souffle. A l’époque, seuls les étudiants manifestaient. Aujourd’hui, c’est tout le monde, toute la société est dans la rue. Et l’enjeu est encore plus important. Nous, nous manifestions contre les Britanniques ; désormais, l’ennemi, c’est notre propre gouvernement.»
Pour les manifestants, ce mardi était celui de la «marche du million», et ils espèrent réussir à faire venir encore plus de gens sur la place Tahrir. Depuis huit jours, des dizaines de milliers de personnes ont envahi les rues pour exiger la fin du régime d’Hosni Moubarak, au pouvoir depuis presque trente ans. Hend n’a que quelques années de moins que l’homme qu’elle souhaite voir tomber. Alors qu’elle se joint à la foule qui attend de passer entre les chars d’assaut pour arriver sur la place, il est évident que cette journée est une réussite totale. Pourtant, même après sept jours de manifestations ininterrompues, personne n’aurait cru pouvoir rassembler autant de monde.
Passer entre les chars d'assaut
Quelques heures plus tôt, les militants étaient inquiets. Que feraient-ils si seulement quelques milliers de personnes répondaient à l’appel? La journée devait être une démonstration de force, un événement dont l’ampleur forcerait le monde entier à garder les yeux rivés sur l’Egypte. Auparavant perçus comme résignés et apathiques, les Egyptiens sont devenus un peuple d’agitateurs politiques capable de continuer à occuper la rue face au gaz lacrymogène, aux balles et aux grenades assourdissantes. Aujourd’hui, il fallait tenir.
Trois jeunes hommes de l’Association pour le changement, le mouvement dirigé par ElBaradei, qui milite pour l’abrogation d’une réforme constitutionnelle votée en 2005 et 2007 qui interdit à tout candidat indépendant de se présenter aux élections présidentielles, ont décidé de prendre les choses en main. Ils vont parcourir la ville en essayant de convaincre les gens de venir sur la place Tahrir. «Nous allons défiler dans les rues en criant “A bas Moubarak” et en demandant aux gens de se joindre à nous. Quand nous en aurons rassemblé 1.000 ou 2.000, nous reviendrons vers le centre», explique Tawfik Gamal, alors que nous marchons à grands pas vers le métro.
Peu après, nous apprenons que d’autres militants ont eu la même idée. Tawfik et ses amis décident donc de se diriger vers un autre quartier. De mon côté, je me rends au point de rendez-vous qu’ils s’étaient fixés. Assise devant une grande mosquée située dans un quartier cossu, je vois défiler une centaine de personnes.
«Que dieu te protège»
Rapidement, un petit groupe d’amis se rassemble. Ils portent des banderoles qu’ils ont fabriquées eux-mêmes, et des bouteilles de soda. Tous font partie de la bourgeoisie égyptienne. L’un d’eux s’appelle Ahmed El-Diwany. Il est responsable des technologies de l’information à l’Université américaine du Caire et il loge pour l’instant chez ses parents, afin d’être au plus près des manifestations. Il ne sait pas quand, mais il est convaincu que le président va tomber. «Moubarak est du signe du Taureau, donc il est très têtu. Il ne veut pas paraître faible. En plus, il est général. Mélangez tous ces ingrédients, ça fait un cocktail explosif», dit-il avec le plus grand sérieux.
Un petit groupe s’approche. Ce sont des professeurs, ils enseignent à l’Université du Caire. Ils appartiennent aux Frères musulmans, un mouvement islamique interdit par l’Etat qui constitue le plus grand groupe d’opposition à Moubarak. Mais ils ne sont pas ici sur ordre de leur hiérarchie. Ils viennent simplement retrouver leurs amis à la mosquée. Les deux groupes se serrent la main et un professeur donne sa carte à un jeune doctorant de Stanford. Ils se quittent en disant à chacun «Que Dieu te protège», et les jeunes gens montent dans des taxis.
«Nous avons envoyé un message à Moubarak»
Je n’ai pas réussi à retrouver l’autre groupe, mais, plus tard dans la journée, je suis tombée sur le premier, installé au milieu de la place et complètement galvanisé par le spectacle de cet immense espace tellement rempli de monde qu’il est presque impossible de bouger. «En fait, ce n’était même pas la peine d’aller les chercher», reconnaît Tawfik. «Très vite, on a vu que les gens convergeaient d’eux-mêmes vers la place, alors on a décidé de revenir.» Et quand ils sont arrivés, la place était déjà noire de monde.
Puisqu’ils n’ont plus besoin de faire venir les gens, ils essaient d’estimer la taille de la foule. «Cette place est plus vaste que la Mecque», affirme Abdullah, qui est médecin. «Si on peut faire tenir deux millions de personnes sur l’esplanade de la Mecque, il y a forcément plus de deux millions de personnes ici», claironne-t-il gaiement.
Mais alors que la nuit tombe sur Le Caire, Moubarak est toujours président et la même question est sur toutes les lèvres. Que va-t-il se passer? «Ce n’est pas ça le plus important, explique Abdullah. En faisant venir deux millions de personnes ici, aujourd’hui, nous avons envoyé un message à Moubarak. Nous avons déplacé deux millions de personnes. La semaine prochaine, ce sera six millions. Il n’y a plus Internet, plus de SMS, plus de Facebook, mais les gens sont là quand même. Tout cela, nous l’avons construit de nos propres mains, sans aide. Ça veut dire que si les gens veulent quelque chose, ils peuvent l’obtenir. C’est ça, l’important. C’est ça, le message.»
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Bye Bye, Mubarak : MAUREEN DOWD
If only W. had waited for Twitter.
And Facebook. And WikiLeaks.
Revolutionary tools all, like the fax machine in the Soviet Union.
The ire in Tahrir Square is full of ironies, not the least of which is the American president who inspired such hope in the Middle East with his Cairo speech calling around this week to leaders in the region to stanch the uncontrolled surge of democracy in the Arab world.
Egyptians rose up at the greatest irony of all: Cleopatra’s Egypt was modern in ancient times and Mubarak’s was ancient in modern times. The cradle of civilization yearned for some civilization.
President George W. Bush meant well when he tried to start a domino effect of democracy in the Middle East and end the awful hypocrisy of America coddling autocratic rulers.
But the way he went about it was naïve and wrong. “In many ways, you can argue that the Iraq war set back the cause of democracy in the Middle East,” Richard Haass, the president of the Council on Foreign Relations who worked at the State Department during Bush’s first term, told me. “It’s more legitimate in Arab eyes when it happens from within than when it’s externally driven.”
You can’t push a morally muscular foreign policy by subverting morality. And you can’t occupy a country only to trade one corrupt regime for another.
In his second inaugural, President Bush pledged a goal of “ending tyranny in our world.” But he only managed to get rid of one tyrant (a weakened one he had a grudge against). He learned that trying to micromanage the future course of the internal politics of another country is very difficult.
As Haass wrote at the time in an op-ed piece: “Immature democracies — those that hold elections but lack many of the checks and balances characteristic of a true democracy — are particularly vulnerable to being hijacked by popular passions.”
Just so, Haass now says of Egypt’s political eruption: “This could go off the rails. The end of Mubarak is like the second inning.”
He said that Mubarak’s “royalist, monarchist pretensions, his plan to install his son Gamal as his successor, truly offended a lot Egyptians, who found it humiliating. Humiliation is a powerful motivator in the Middle East.”
In 2005, Secretary of State Condi Rice chided the Egyptians to be more democratic, but Mubarak continued to stifle his country’s vitality.
W. associated his “freedom agenda” with war.
In another irony, one of the reasons Bush decided he needed to do something about the Arab dictatorships was his belief that they were spawning terrorists. But to try to fulfill his grandiose promise to defeat “every terrorist group of global reach,” he needed the cooperation of the same dictators the U.S. had always supported. And he fell back to relying on the help of dictatorships to try to shut down dictatorships. Instead, he shut down the democratization process in 2006 after he and Rice were blindsided by Hamas winning the Palestinian elections.
“We were overly spooked by the victory of Hamas,” said Robert Kagan, a senior Brookings fellow, neocon and Iraq war advocate who co-founded the prescient Working Group on Egypt, a bipartisan group of Middle East experts who wanted to get the administration to press Mubarak to be more democratic.
“The great fear that people have with Islamist parties is that, if they take part in an election, that will be the last election,” he continued. “But we overlearned that lesson and we need to get beyond that panicky response. There’s no way for us to go through the long evolution of history without allowing Islamists to participate in democratic society.
“What are we going to do — support dictators for the rest of eternity because we don’t want Islamists taking their share of some political system in the Middle East? We’ve got to put our money where our mouth is.
“Obviously, Islam needs to make its peace with modernity and democracy. But the only way this is going to happen is when people speaking for Islam take part in the system. It’s incumbent on Islamists who are elected democratically to behave democratically.”
Members of Kagan’s group met with members of the White House national security team on Monday. He does not think, as some critics do, that President Obama has been too slow to embrace the Egyptian protesters. “It’s tricky,” he said. “Any administration is extremely reluctant to push out a longtime ally.”
But he believes that the administration “really made a mistake not preparing for this a year ago.” He thinks that Mubarak’s health problems emboldened restive Egyptians.
And he advises President Obama — who went on TV Tuesday night to assure Egyptians that they will determine their own destiny, but maybe not just yet — not to count on a long goodbye for Mubarak.
“The notion of trying to figure out a Mubarak option,” he said, of a leisurely transition, “should be dropped.”
And Facebook. And WikiLeaks.
Revolutionary tools all, like the fax machine in the Soviet Union.
The ire in Tahrir Square is full of ironies, not the least of which is the American president who inspired such hope in the Middle East with his Cairo speech calling around this week to leaders in the region to stanch the uncontrolled surge of democracy in the Arab world.
Egyptians rose up at the greatest irony of all: Cleopatra’s Egypt was modern in ancient times and Mubarak’s was ancient in modern times. The cradle of civilization yearned for some civilization.
President George W. Bush meant well when he tried to start a domino effect of democracy in the Middle East and end the awful hypocrisy of America coddling autocratic rulers.
But the way he went about it was naïve and wrong. “In many ways, you can argue that the Iraq war set back the cause of democracy in the Middle East,” Richard Haass, the president of the Council on Foreign Relations who worked at the State Department during Bush’s first term, told me. “It’s more legitimate in Arab eyes when it happens from within than when it’s externally driven.”
You can’t push a morally muscular foreign policy by subverting morality. And you can’t occupy a country only to trade one corrupt regime for another.
In his second inaugural, President Bush pledged a goal of “ending tyranny in our world.” But he only managed to get rid of one tyrant (a weakened one he had a grudge against). He learned that trying to micromanage the future course of the internal politics of another country is very difficult.
As Haass wrote at the time in an op-ed piece: “Immature democracies — those that hold elections but lack many of the checks and balances characteristic of a true democracy — are particularly vulnerable to being hijacked by popular passions.”
Just so, Haass now says of Egypt’s political eruption: “This could go off the rails. The end of Mubarak is like the second inning.”
He said that Mubarak’s “royalist, monarchist pretensions, his plan to install his son Gamal as his successor, truly offended a lot Egyptians, who found it humiliating. Humiliation is a powerful motivator in the Middle East.”
In 2005, Secretary of State Condi Rice chided the Egyptians to be more democratic, but Mubarak continued to stifle his country’s vitality.
W. associated his “freedom agenda” with war.
In another irony, one of the reasons Bush decided he needed to do something about the Arab dictatorships was his belief that they were spawning terrorists. But to try to fulfill his grandiose promise to defeat “every terrorist group of global reach,” he needed the cooperation of the same dictators the U.S. had always supported. And he fell back to relying on the help of dictatorships to try to shut down dictatorships. Instead, he shut down the democratization process in 2006 after he and Rice were blindsided by Hamas winning the Palestinian elections.
“We were overly spooked by the victory of Hamas,” said Robert Kagan, a senior Brookings fellow, neocon and Iraq war advocate who co-founded the prescient Working Group on Egypt, a bipartisan group of Middle East experts who wanted to get the administration to press Mubarak to be more democratic.
“The great fear that people have with Islamist parties is that, if they take part in an election, that will be the last election,” he continued. “But we overlearned that lesson and we need to get beyond that panicky response. There’s no way for us to go through the long evolution of history without allowing Islamists to participate in democratic society.
“What are we going to do — support dictators for the rest of eternity because we don’t want Islamists taking their share of some political system in the Middle East? We’ve got to put our money where our mouth is.
“Obviously, Islam needs to make its peace with modernity and democracy. But the only way this is going to happen is when people speaking for Islam take part in the system. It’s incumbent on Islamists who are elected democratically to behave democratically.”
Members of Kagan’s group met with members of the White House national security team on Monday. He does not think, as some critics do, that President Obama has been too slow to embrace the Egyptian protesters. “It’s tricky,” he said. “Any administration is extremely reluctant to push out a longtime ally.”
But he believes that the administration “really made a mistake not preparing for this a year ago.” He thinks that Mubarak’s health problems emboldened restive Egyptians.
And he advises President Obama — who went on TV Tuesday night to assure Egyptians that they will determine their own destiny, but maybe not just yet — not to count on a long goodbye for Mubarak.
“The notion of trying to figure out a Mubarak option,” he said, of a leisurely transition, “should be dropped.”
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Is Obama's new Egypt "envoy" too close to Mubarak? The Cable Blog:
The White House sent former U.S. Ambassador to Egypt Frank Wisner to Cairo, where he is now holding high-level meetings with Egyptian officials at the behest of the Obama administration.
"Frank Wisner is in Cairo. The U.S. government did ask him to go," White House spokesman Tommy Vietor confirmed to The Cable. "As someone with deep experience in the region, he is meeting with a Egyptian officials and providing his assessment."
Earlier on Monday, State Department spokesman P.J. Crowley declined to name Wisner as an official representative of the Obama administration, but explained that Wisner was sent both to deliver the administration's message to Mubarak's people and to bring back information to be fed back into the decision making process.
"We have asked him to add his perspective to our analysis on current developments," Crowley said. "He has traveled to Cairo; is on the ground now. And we look forward to hearing his views when he returns."
Wisner is not officially an "envoy," Crowley noted, and administration officials declined to specify exactly who he would meet with, such as embattled President Hosni Mubarak or presidential candidate-in-waiting Mohamed ElBaradei. But Crowley said Wisner was chosen due to his longstanding ties to the Mubarak regime.
"He's a private citizen, he's a retired diplomat, he's a former ambassador to Egypt, he knows some of the key players within the Egyptian government," Crowley said, adding that Wisner "has a history with some of these key figures."
Council on Foreign Relations Egypt expert Steven Cook put it plainly. "Wisner is known to be close to Mubarak," he said.
It's exactly that history that concerns Egypt hands in Washington now that Wisner's has been given a new role in the center of Obama's policy. Before his stints on Enron's board of directors and as vice chairman of AIG, Wisner had a multi-decade career as a foreign service officer, with stints as ambassador in Zambia (‘79-‘82), Egypt (‘86-‘91), Philippines (‘91-‘92), India (‘94-‘97) and as undersecretary of defense for policy (‘93-‘94).
Since leaving AIG in 2009, Wisner has been active on Egypt policy and is said by several Egypt hands in Washington to have pushed to create a group of scholars and academics in Washington to advocate for strengthening ties to the Mubarak regime. That group, which was never fully formed, was to be a counter weight to the bipartisan Egypt Working Group led by the likes of former NSC official Elliott Abrams and the Carnegie Endowment's Michele Dunne. The Abrams-Dunne group had been pushing for a harder line against Mubarak in the months leading up to the current crisis.
Wisner's advocacy for reaching out to Mubarak was on display at a private and off-the-record meeting on Egyptian succession held last summer at the Washington Institute for Near East Policy, where Wisner made several pro-Mubarak arguments, according to two people who attended the session.
"He's the exact wrong person to send. He is an apologist for Mubarak," said one Washington Middle East hand who saw Wisner as unlikely to demand that Mubarak must step down or else suffer consequences from Washington -- or, failing that, deliver a strong rebuke.
But Dunne said that since Wisner is "trusted and liked" by Mubarak and others he'll be meeting with, he's the perfect pseudo-envoy. "He's ... someone who could deliver a tough message if he's given one to deliver," she said.
Wisner's father, Frank Wisner Sr., was the CIA agent portrayed in the film The Good Shepherd. Wisner is married to Christine de Ganay, former wife of Pal Sarkozy, the father of French president Nicolas Sarkozy.
"Frank Wisner is in Cairo. The U.S. government did ask him to go," White House spokesman Tommy Vietor confirmed to The Cable. "As someone with deep experience in the region, he is meeting with a Egyptian officials and providing his assessment."
Earlier on Monday, State Department spokesman P.J. Crowley declined to name Wisner as an official representative of the Obama administration, but explained that Wisner was sent both to deliver the administration's message to Mubarak's people and to bring back information to be fed back into the decision making process.
"We have asked him to add his perspective to our analysis on current developments," Crowley said. "He has traveled to Cairo; is on the ground now. And we look forward to hearing his views when he returns."
Wisner is not officially an "envoy," Crowley noted, and administration officials declined to specify exactly who he would meet with, such as embattled President Hosni Mubarak or presidential candidate-in-waiting Mohamed ElBaradei. But Crowley said Wisner was chosen due to his longstanding ties to the Mubarak regime.
"He's a private citizen, he's a retired diplomat, he's a former ambassador to Egypt, he knows some of the key players within the Egyptian government," Crowley said, adding that Wisner "has a history with some of these key figures."
Council on Foreign Relations Egypt expert Steven Cook put it plainly. "Wisner is known to be close to Mubarak," he said.
It's exactly that history that concerns Egypt hands in Washington now that Wisner's has been given a new role in the center of Obama's policy. Before his stints on Enron's board of directors and as vice chairman of AIG, Wisner had a multi-decade career as a foreign service officer, with stints as ambassador in Zambia (‘79-‘82), Egypt (‘86-‘91), Philippines (‘91-‘92), India (‘94-‘97) and as undersecretary of defense for policy (‘93-‘94).
Since leaving AIG in 2009, Wisner has been active on Egypt policy and is said by several Egypt hands in Washington to have pushed to create a group of scholars and academics in Washington to advocate for strengthening ties to the Mubarak regime. That group, which was never fully formed, was to be a counter weight to the bipartisan Egypt Working Group led by the likes of former NSC official Elliott Abrams and the Carnegie Endowment's Michele Dunne. The Abrams-Dunne group had been pushing for a harder line against Mubarak in the months leading up to the current crisis.
Wisner's advocacy for reaching out to Mubarak was on display at a private and off-the-record meeting on Egyptian succession held last summer at the Washington Institute for Near East Policy, where Wisner made several pro-Mubarak arguments, according to two people who attended the session.
"He's the exact wrong person to send. He is an apologist for Mubarak," said one Washington Middle East hand who saw Wisner as unlikely to demand that Mubarak must step down or else suffer consequences from Washington -- or, failing that, deliver a strong rebuke.
But Dunne said that since Wisner is "trusted and liked" by Mubarak and others he'll be meeting with, he's the perfect pseudo-envoy. "He's ... someone who could deliver a tough message if he's given one to deliver," she said.
Wisner's father, Frank Wisner Sr., was the CIA agent portrayed in the film The Good Shepherd. Wisner is married to Christine de Ganay, former wife of Pal Sarkozy, the father of French president Nicolas Sarkozy.
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L'opposition yéménite mobilisant ses partisans
Des dizaines de milliers de partisans de l'opposition yéménite manifestaient jeudi matin à Sanaa pour réclamer des réformes démocratiques, à quelques centaines de mètres d'un rassemblement similaire de partisans du pouvoir.
Les deux manifestations se déroulaient dans le calme, chaque camp mobilisant ses partisans dans des lieux différents: sur la place Al-Tahrir (de la Libération) pour le parti au pouvoir, le Congrès populaire général (CPG), et près de l'Université de Sanaa, dans l'ouest de la capitale, pour l'opposition.
Les partisans du CPG s'étaient rassemblés tôt sur la place Al-Tahrir où l'opposition avait prévu de manifester, forçant les protestataires à changer le lieu de leur rassemblement.
"Le peuple réclame un changement" de régime, clamaient les opposants à la politique gouvernementale, alors que les partisans du président Ali Abdallah Saleh brandissaient des banderoles proclamant: "Non aux destructions, non à la sédition".
Le CPG tente de reprendre l'initiative à l'opposition après la décision annoncée mercredi par M. Saleh de ne pas se représenter à la présidence à l'expiration de son mandat en 2013, de ne pas transmettre le pouvoir à son fils et de relancer l'appel au dialogue avec l'opposition, qu'il a invitée à annuler la manifestation de jeudi.
Les deux manifestations se déroulaient dans le calme, chaque camp mobilisant ses partisans dans des lieux différents: sur la place Al-Tahrir (de la Libération) pour le parti au pouvoir, le Congrès populaire général (CPG), et près de l'Université de Sanaa, dans l'ouest de la capitale, pour l'opposition.
Les partisans du CPG s'étaient rassemblés tôt sur la place Al-Tahrir où l'opposition avait prévu de manifester, forçant les protestataires à changer le lieu de leur rassemblement.
"Le peuple réclame un changement" de régime, clamaient les opposants à la politique gouvernementale, alors que les partisans du président Ali Abdallah Saleh brandissaient des banderoles proclamant: "Non aux destructions, non à la sédition".
Le CPG tente de reprendre l'initiative à l'opposition après la décision annoncée mercredi par M. Saleh de ne pas se représenter à la présidence à l'expiration de son mandat en 2013, de ne pas transmettre le pouvoir à son fils et de relancer l'appel au dialogue avec l'opposition, qu'il a invitée à annuler la manifestation de jeudi.
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رفع حالة الطوارئ في الجزائر تمهيدا لنقل السلطة بشكل هادئ
اقترح 21 نائبا جزائريا، ومن ضمنهم موالون للحكومة، رفع حالة الطوارئ المفروضة منذ 19 عاما، في إشارة إلى أن السلطات ربما تفكر بإلغاء هذه القوانين التي يقول كثيرون إنها تستغل لكبت الحريات. يأتي ذلك في حين دعا رئيس وزراء سابق إلى تغيير نظام الحكم في الجزائر "بصورة هادئة".
وينتمي مقدمو طلب الإحاطة –الذي يتعين على الحكومة الرد عليه- إلى جبهة التحرير الوطني وحركة مجتمع السلم المنتميين للائتلاف الحاكم، إضافة إلى حركة النهضة والتجمع من أجل الثقافة والديمقراطية وأحزاب أخرى صغيرة.
واستند النواب في دعوتهم تلك إلى أن تحسن الوضع الأمني يرفع أي مبرر للإبقاء عليها، وأن المرسوم التشريعي الذي فرضها بالسادس من فبراير/ شباط 1993 لا يستند إلى أسس قانونية.
وجعلت جماعات المعارضة –مدفوعة بأحداث تونس ومصر- من إلغاء حالة الطوارئ أحد مطالبها الأساسية، في حين يقول محللون إن الحكومة ربما تقدم بعض التنازلات لتجنب وقوع اضطرابات.
وتعتزم نقابات العمال وأحزاب المعارضة وجماعات المجتمع المدني القيام بمسيرة بالعاصمة الجزائر يوم 12 من فبراير/ شباط الجاري مطالبين بإنهاء حالة الطوارئ وبالمزيد من الديمقراطية. لكن نور الدين يزيد زرهوني نائب رئيس الوزراء أعلن رفض الحكومة الترخيص لها.
أحمد بن بيتور: الشبيبة مصممة على انتزاع حريتها حتى لو بالعنف (الجزيرة-أرشيف)
تغيير هادئ
في الأثناء، دعا رئيس الحكومة السابق أحمد بن بيتور إلى تغيير نظام الحكم في بلاده ولكن بصورة هادئة، على خلفية ما يحصل الآن بدول عربية عدة.
وقال في نداء للجزائريين بعنوان بيان من أجل جزائر جديدة "إن التجارب الأخيرة في الجزائر وتونس ومصر تثبت الضرورة العاجلة لإعداد المحاور الكفؤة للتعامل مع السلطة التي تدير ظهرها، والشبيبة مصممة على انتزاع حريتها حتى لو بالعنف".
وشدّد بن بيتور على الأهمية العاجلة لتغيير نظام الحكم في هدوء وسكينة، مؤكدا أن التغيير الذي ينشده هو "تغيير نظام الحكم وليس تغيير الأشخاص فقط، والهدف هو تحقيق ديمقراطية عصرية مع مؤسسات لا تخضع لمزاج الأفراد".
يُذكر أن بن بيتور خبير اقتصادي ومالي دولي، وكان أول رئيس حكومة
(1999-2000) يعينها الرئيس عبد العزيز بوتفليقة بعد وصوله الحكم عام 1999، لكنه استقال منها بعد اتهامه لبوتفليقة بممارسة التسلط.
لا رقابة
إلى ذلك، نفى وزير البريد وتكنولوجيات الإعلام والاتصال موسى بن حمادي أمس الأربعاء فرض رقابة على الإنترنت أو اعتراض الرسائل القصيرة.
وعزا الاضطرابات الأخيرة في شبكة الإنترنت التي تزامنت مع ما يحدث في مصر حاليا إلى "الانتقال إلى سرعة تدفق أسرع".
وينتمي مقدمو طلب الإحاطة –الذي يتعين على الحكومة الرد عليه- إلى جبهة التحرير الوطني وحركة مجتمع السلم المنتميين للائتلاف الحاكم، إضافة إلى حركة النهضة والتجمع من أجل الثقافة والديمقراطية وأحزاب أخرى صغيرة.
واستند النواب في دعوتهم تلك إلى أن تحسن الوضع الأمني يرفع أي مبرر للإبقاء عليها، وأن المرسوم التشريعي الذي فرضها بالسادس من فبراير/ شباط 1993 لا يستند إلى أسس قانونية.
وجعلت جماعات المعارضة –مدفوعة بأحداث تونس ومصر- من إلغاء حالة الطوارئ أحد مطالبها الأساسية، في حين يقول محللون إن الحكومة ربما تقدم بعض التنازلات لتجنب وقوع اضطرابات.
وتعتزم نقابات العمال وأحزاب المعارضة وجماعات المجتمع المدني القيام بمسيرة بالعاصمة الجزائر يوم 12 من فبراير/ شباط الجاري مطالبين بإنهاء حالة الطوارئ وبالمزيد من الديمقراطية. لكن نور الدين يزيد زرهوني نائب رئيس الوزراء أعلن رفض الحكومة الترخيص لها.
أحمد بن بيتور: الشبيبة مصممة على انتزاع حريتها حتى لو بالعنف (الجزيرة-أرشيف)
تغيير هادئ
في الأثناء، دعا رئيس الحكومة السابق أحمد بن بيتور إلى تغيير نظام الحكم في بلاده ولكن بصورة هادئة، على خلفية ما يحصل الآن بدول عربية عدة.
وقال في نداء للجزائريين بعنوان بيان من أجل جزائر جديدة "إن التجارب الأخيرة في الجزائر وتونس ومصر تثبت الضرورة العاجلة لإعداد المحاور الكفؤة للتعامل مع السلطة التي تدير ظهرها، والشبيبة مصممة على انتزاع حريتها حتى لو بالعنف".
وشدّد بن بيتور على الأهمية العاجلة لتغيير نظام الحكم في هدوء وسكينة، مؤكدا أن التغيير الذي ينشده هو "تغيير نظام الحكم وليس تغيير الأشخاص فقط، والهدف هو تحقيق ديمقراطية عصرية مع مؤسسات لا تخضع لمزاج الأفراد".
يُذكر أن بن بيتور خبير اقتصادي ومالي دولي، وكان أول رئيس حكومة
(1999-2000) يعينها الرئيس عبد العزيز بوتفليقة بعد وصوله الحكم عام 1999، لكنه استقال منها بعد اتهامه لبوتفليقة بممارسة التسلط.
لا رقابة
إلى ذلك، نفى وزير البريد وتكنولوجيات الإعلام والاتصال موسى بن حمادي أمس الأربعاء فرض رقابة على الإنترنت أو اعتراض الرسائل القصيرة.
وعزا الاضطرابات الأخيرة في شبكة الإنترنت التي تزامنت مع ما يحدث في مصر حاليا إلى "الانتقال إلى سرعة تدفق أسرع".
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Les journalistes étrangers menacés au Caire : Mireille Duteil
De nombreux journalistes étrangers couvrant les affrontements entre partisans et adversaires du président Hosni Moubarak ont fait l'objet de violences mercredi au Caire, ont indiqué leurs rédactions et l'association Reporters sans frontières (RSF). Des reporters, photographes et cameramen couvrant les violents heurts sur la place Tahrir, dans le centre de la capitale, ont fait état d'un climat très tendu à l'égard de la presse de la part des manifestants pro-Moubarak. Un journaliste de l'AFP a indiqué avoir dû solliciter la protection de deux soldats pour pouvoir quitter la place Tahrir sans encombre, en raison de l'agressivité de militants pro-régime aux abords du site.
Le porte-parole de la diplomatie américaine, Philip Crowley, s'est inquiété "des arrestations et des attaques" contre les médias couvrant la crise égyptienne. RSF a "condamné sans appel" les violences commises par les partisans du président Moubarak, auxquels se seraient mêlés des policiers en civil, à l'encontre de plusieurs journalistes de la BBC, d'Al Jazeera, de CNN, d'Al Arabiya et d'ABC News. Selon un communiqué, plusieurs journalistes "ont été directement pris à partie par des partisans du chef de l'État et par des policiers infiltrés". "Ils ont été frappés et leur matériel (a été) volé", déclare Jean-François Julliard, secrétaire général de RSF. L'association indique qu'il est encore difficile de faire un comptage précis des exactions dont la presse a été victime, "en raison de la confusion qui a régné au cours de cette journée de mobilisation". Parmi les journalistes agressés, elle mentionne cependant Anderson Cooper de CNN, Jerome Boehm de la BBC et Lara Setrakian d'ABC News.
Le porte-parole de la diplomatie américaine, Philip Crowley, s'est inquiété "des arrestations et des attaques" contre les médias couvrant la crise égyptienne. RSF a "condamné sans appel" les violences commises par les partisans du président Moubarak, auxquels se seraient mêlés des policiers en civil, à l'encontre de plusieurs journalistes de la BBC, d'Al Jazeera, de CNN, d'Al Arabiya et d'ABC News. Selon un communiqué, plusieurs journalistes "ont été directement pris à partie par des partisans du chef de l'État et par des policiers infiltrés". "Ils ont été frappés et leur matériel (a été) volé", déclare Jean-François Julliard, secrétaire général de RSF. L'association indique qu'il est encore difficile de faire un comptage précis des exactions dont la presse a été victime, "en raison de la confusion qui a régné au cours de cette journée de mobilisation". Parmi les journalistes agressés, elle mentionne cependant Anderson Cooper de CNN, Jerome Boehm de la BBC et Lara Setrakian d'ABC News.
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