15h00 La situation est confuse ce vendredi en Tunisie, au lendemain des déclarations du président Ben Ali. Jeudi soir, le chef de l'Etat tunisien a demandé aux policiers de ne plus intervenir en tirant contre les manifestants et s'était engagé à quitter le pouvoir d'ici 2014. Nous vous proposons de suivre les événements en direct.
14h50. «Les policiers reprennent possession du centre ville»
14h45. La police a procédé à la dispersion des manifestants disposés
14h40. Le cordon de policier disposé devant le ministère de l'Intérieur à Tunis a dû tirer des gaz lacrymogènes pour contenir la foule massée devant l'édifice.
14h02. Le porte-parole du tour-opérateur Thomas Cook France déclare n'avoir «pour l'instant aucun plan de rapatriement de prévu».
14 heures. L'ambassadeur tunisien auprès de l'Unesco, Mezri Haddad, annonce sur le plateau de BFM-TV qu'il démissionne.
13h42. Olivier Besancenot, porte-parole du NPA, demande à la ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, de «s'excuser ou démissionner» après ses propos sur la Tunisie, et souhaité que le président Ben Ali quitte dès maintenant le pouvoir.
13h37. Bertrand Delanoë, le maire (PS) de Paris, né en Tunisie ne tourne pas la page Ben Ali.
13h16. La France encourage le président tunisien Zine El Abidine Ben Ali.
13 heures. «Ben Ali dégage ! Ben Ali assassin !
12h45. Les réseaux internet fonctionnent de nouveau.
12h30. Internet ne fonctionne plus à Tunis.
12h15. Des scènes de fraternisation entre des soldats et la foule des manifestants .
12h 03. A cause des événements en Tunisie, de nombreux tour-opérateurs prévoient des aménagements pour leurs clients qui doivent partir en vacances ce week-end en Tunisie, selon leur association Ceto.
12 heures. Dominique de Villepin, : «Après autant de morts, des dizaines de morts en Tunisie, il y a un devoir du pouvoir, c'est celui de mettre en oeuvre rapidement les promesses qui ont été faites en matière de liberté.
11h40. le chef en exil du mouvement islamiste tunisien Ennahda, Rachid Ghannouchi: Tunisie va balayer le régime du président Zine El Abidine Ben Ali.
11h30. «Des milliers de manifestants sont rassemblés :réclament la démission de Ben Ali
11h 15. Benoît Hamon, porte-parole du PS Est-ce que ces signes suffiront à apaiser le soulèvement de la jeunesse tunisienne?
11h04. Nadia Hammami, la fille de l'opposant tunisien Hamma Hammami, arrêté mercredi matin par la police à Tunis
10h45. Cécile Duflot, secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts Il faudrait des élections anticipées qui permettent d'organiser la transition démocratique en Tunisie.»
10h30. La foule gonfle dans les rues de Tunis. : «Non à Ben Ali», «Soulèvement continu, non à Ben Ali».
10h08. Des voyagistes belges invoquant les conseils de prudence du gouvernement belge décident par précaution d'évacuer d'autorité leurs centaines de clients actuellement en vacances en Tunisie9h52. La présence des forces de sécurité, qui ont massivement été déployées dans le centre de Tunis, sont réduites vendredi matin, mais des grèves et rassemblements restent prévus.
8h30. Le ministre tunisien des Affaires étrangères, Kamel Morjane, estime sur la radio française Europe 1 que la formation dans son pays d'un gouvernement d'union nationale est «tout à fait faisable» et «même normale» citant Néjib Chebbi, chef historique du Parti démocratique progressiste non représenté au parlement.
Political analysis and news about the Arab nation, and a platform for free speech for writers and journalists enslaved by mainstream media. تحليلات سياسية واخبار الوطن العربي ومنبر حر للكتاب والصحافيين المضطهدين في الاعلام التقليدي والرسمي
Friday, January 14, 2011
Thursday, January 13, 2011
Netanyahou : "On m’a demandé de retirer mon soutien-gorge, alors j’ai dit "non" et je suis partie"
Conférence de presse de Netanyahou : "On m’a demandé de retirer mon soutien-gorge, alors j’ai dit "non" et je suis partie"
de : Jérusalem
jeudi 13 janvier 2011 (09h04)
1 commentaire
Des agents de sécurité de Netanyahou demandent à des journalistes de se dénuder
La sécurité du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a forcé des membres de la presse étrangère à se déshabiller, dont une correspondante arabe israélienne enceinte, lors d’une conférence de presse mardi à Jérusalem, selon des témoignages de journalistes.
Les agents de sécurité ont soumis à des «humiliations», et parfois à une fouille corporelle, certains des dizaines de journalistes internationaux basés en Israël, invités à participer mardi soir à la conférence de presse annuelle de Netanyahu dans un grand hôtel de la ville, ont rapporté ces témoins.
Une reporter et productrice de la chaîne de télévision qatarie Al Jazeera, Najwan Simri, 31 ans, s’est ainsi vue demander de retirer son soutien-gorge. Elle s’y est refusée et n’a en conséquence pas été autorisée à entrer dans la salle où se déroulait l’événement. Enceinte de quatre mois
«Je suis enceinte, dans le quatrième mois, et j’ai demandé à ce qu’ils n’utilisent pas le détecteur de métaux. Ils m’ont écartée et m’ont demandé de retirer ma veste, puis ma chemise, et enfin mon soutien-gorge, ce que j’ai refusé de faire», a déclaré Simri, de nationalité israélienne.
de : Jérusalem
jeudi 13 janvier 2011 (09h04)
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Des agents de sécurité de Netanyahou demandent à des journalistes de se dénuder
La sécurité du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a forcé des membres de la presse étrangère à se déshabiller, dont une correspondante arabe israélienne enceinte, lors d’une conférence de presse mardi à Jérusalem, selon des témoignages de journalistes.
Les agents de sécurité ont soumis à des «humiliations», et parfois à une fouille corporelle, certains des dizaines de journalistes internationaux basés en Israël, invités à participer mardi soir à la conférence de presse annuelle de Netanyahu dans un grand hôtel de la ville, ont rapporté ces témoins.
Une reporter et productrice de la chaîne de télévision qatarie Al Jazeera, Najwan Simri, 31 ans, s’est ainsi vue demander de retirer son soutien-gorge. Elle s’y est refusée et n’a en conséquence pas été autorisée à entrer dans la salle où se déroulait l’événement. Enceinte de quatre mois
«Je suis enceinte, dans le quatrième mois, et j’ai demandé à ce qu’ils n’utilisent pas le détecteur de métaux. Ils m’ont écartée et m’ont demandé de retirer ma veste, puis ma chemise, et enfin mon soutien-gorge, ce que j’ai refusé de faire», a déclaré Simri, de nationalité israélienne.
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Wikileaks et révélés :Souha Arafat été déchue de sa nationalité tunisienne pour avoir voulu faire de l’ombre à la première dame de Tunisie, Mme Leila
De nouveaux câbles obtenus par Wikileaks et révélés de nouveaux éléments qui permettent aujourd’hui de comprendre comment et pourquoi Souha Arafat a été déchue de sa nationalité tunisienne le 2 août 2007.
Au cours de son séjour en Tunisie, Souha Arafat s’est ainsi liée d’affaires avec Mme Benali avec laquelle elle avait ouvert l’Ecole internationale de Carthage, avec laquelle elle a fondé plusieurs sociétés à Dubaï et investi dans la téléphonie mobile. Alors que les deux dames sont intiment liées, alors que Souha bénéficie d’un statut de privilégiée en Tunisie, le vent tourne brusquement en sa défaveur durant l’été 2007. Du jour au lendemain, la vie dorée de la veuve Arafat se dérobe sous pieds.
A l’époque des faits, plusieurs versions ont circulé dans la presse internationale pour tenter d’expliquer cette chute brutale. Souha aurait épousé en secret le frère de Leila Ben Ali, Belhassen Trabelsi, elle aurait eu des vues sur les richesses de la famille régente, elle aurait piqué dans la caisse de l’école de Carthage, elle aurait demandé de l’argent à Khadafi et déversé son fiel sur le président Ben Ali, elle aurait aussi fait de l’ombre à la famille du raïs tunisien, famille connue pour sa propension à s’accaparer les richesses de la Tunisie. Bref ! Plusieurs rumeurs, mais pas l’ombre d’une confirmation officielle.
Lors d’une conversation téléphonique avec l’ambassadeur à la mi-octobre, Mme Arafat a justifié sa déchéance par une animosité personnelle avec la Première dame, Leila Ben Ali. « Je ne peux pas croire à ce qu’elle m’a fait, s’est-elle écriée. J’ai tout perdu ! » Elle s’est plainte que tous ses biens en Tunisie lui ont été confisqués, y compris en recourant à des documents falsifiés. ( La rumeur dit que Mme Araft a investi – et perdu -quelque 2,5 million d’euros dans le projet de l’Ecole internationale de Carthage). De plus, dit-elle, ses amis, ses collègues ainsi que son banquier en Tunisie ont été également soumis à des pressions. « Quiconque me soutient est puni. »
Mme Arafat a attribué sa déchéance à un différent avec Mme Ben Ali autour de l’Ecole Internationale de Carthage, une nouvelle école privée, à but lucratif, dont elles étaient associées. Selon la version des faits rapportée par Mme Arafat, la dispute est née de la décision de Leila Ben Ali de fermer l’école Bouebdelli (connue sous le nom de la Fondation Louis Pasteur), une grande école privée très respectée d’où une grande partie de l’élite tunisienne est sortie). ( Note : Le ministère de l’Education a notifiée, mi-mai, à L’école Bouadbelli sa fermeture, officiellement pour non-respect des règlements d’inscription.
D’autres rumeurs ont circulé autour de cette école, apportant un autre son de cloche. Selon une autre version, c’est plutôt Mme Arafat qui a outrepassé ses limites, et non Leila Ben Ali. Plus précisément, on dit que Mme Arafat a convaincu le Ministère de l’Education de la fermeture de l’école Bouebdelli. Pour ce faire, elle aurait évoqué le nom de Mme Leila Ben Ali comme étant lié à cette école. Bien que sujette à caution, cette version laisse croire que Leila Ben Ali n’était pas tenue au courant du fait que son nom ait été évoqué. Ausi, la première dame du pays aurait été fortement irritée en apprenant la nouvelle de la fermeture de cette école – donc de son rôle présumé dans cette décision – à travers des articles parus dans la presse locale et internationale. ( Commentaire : Le fait que l’école ne Bouebdelli n’a pas été rouverte, même après la déchéance de Souha Arafat de sa citoyenneté, semble mettre en doute la véracité de cette version. Commentaire Fin.)
De nombreuses autres versions ont alimenté la rumeur autour de l’affaire de Suha Arafat. Un Palestinien résident en Tunisie, plutôt bien renseigné, a affirmé à l’ambassadeur sous le sceau de l’anonymat que le sort de Mme Arafat a été scellé lors d’un récent séjour à Tripoli au cours duquel elle a sollicité de l’argent auprès du leader libyen Khadafi. Khadafi a généreusement mis la main à la poche pour aider Souha, mais il aurait appelé le président Ben Ali pour lui reprocher de ne pas avoir subvenu aux besoins de la veuve de l’ex-président de l’Autorité palestinienne.
L’embarras de Ben Ali, selon cette version, a vite tourné à la colère. Il ne fallait pas longtemps pour que Mme Arafat perde sa citoyenneté tunisienne. Une autre version raconte que Suha Arafat a été déchue parce qu’elle a mis le grappin sur une partie importante des biens de la famille de la première dame de Tunisie. Finalement, au vu de rumeurs persistantes selon lesquelles Mme Arafat s’est secrètement mariée avec Belhassen Trabelsi, le frère de la première dame de Tunisie, certains commentateurs pensent que toute cette affaire est liée à l’échec de cette relation entre Arafat et Trabelsi.
Au cours de son séjour en Tunisie, Souha Arafat s’est ainsi liée d’affaires avec Mme Benali avec laquelle elle avait ouvert l’Ecole internationale de Carthage, avec laquelle elle a fondé plusieurs sociétés à Dubaï et investi dans la téléphonie mobile. Alors que les deux dames sont intiment liées, alors que Souha bénéficie d’un statut de privilégiée en Tunisie, le vent tourne brusquement en sa défaveur durant l’été 2007. Du jour au lendemain, la vie dorée de la veuve Arafat se dérobe sous pieds.
A l’époque des faits, plusieurs versions ont circulé dans la presse internationale pour tenter d’expliquer cette chute brutale. Souha aurait épousé en secret le frère de Leila Ben Ali, Belhassen Trabelsi, elle aurait eu des vues sur les richesses de la famille régente, elle aurait piqué dans la caisse de l’école de Carthage, elle aurait demandé de l’argent à Khadafi et déversé son fiel sur le président Ben Ali, elle aurait aussi fait de l’ombre à la famille du raïs tunisien, famille connue pour sa propension à s’accaparer les richesses de la Tunisie. Bref ! Plusieurs rumeurs, mais pas l’ombre d’une confirmation officielle.
Lors d’une conversation téléphonique avec l’ambassadeur à la mi-octobre, Mme Arafat a justifié sa déchéance par une animosité personnelle avec la Première dame, Leila Ben Ali. « Je ne peux pas croire à ce qu’elle m’a fait, s’est-elle écriée. J’ai tout perdu ! » Elle s’est plainte que tous ses biens en Tunisie lui ont été confisqués, y compris en recourant à des documents falsifiés. ( La rumeur dit que Mme Araft a investi – et perdu -quelque 2,5 million d’euros dans le projet de l’Ecole internationale de Carthage). De plus, dit-elle, ses amis, ses collègues ainsi que son banquier en Tunisie ont été également soumis à des pressions. « Quiconque me soutient est puni. »
Mme Arafat a attribué sa déchéance à un différent avec Mme Ben Ali autour de l’Ecole Internationale de Carthage, une nouvelle école privée, à but lucratif, dont elles étaient associées. Selon la version des faits rapportée par Mme Arafat, la dispute est née de la décision de Leila Ben Ali de fermer l’école Bouebdelli (connue sous le nom de la Fondation Louis Pasteur), une grande école privée très respectée d’où une grande partie de l’élite tunisienne est sortie). ( Note : Le ministère de l’Education a notifiée, mi-mai, à L’école Bouadbelli sa fermeture, officiellement pour non-respect des règlements d’inscription.
D’autres rumeurs ont circulé autour de cette école, apportant un autre son de cloche. Selon une autre version, c’est plutôt Mme Arafat qui a outrepassé ses limites, et non Leila Ben Ali. Plus précisément, on dit que Mme Arafat a convaincu le Ministère de l’Education de la fermeture de l’école Bouebdelli. Pour ce faire, elle aurait évoqué le nom de Mme Leila Ben Ali comme étant lié à cette école. Bien que sujette à caution, cette version laisse croire que Leila Ben Ali n’était pas tenue au courant du fait que son nom ait été évoqué. Ausi, la première dame du pays aurait été fortement irritée en apprenant la nouvelle de la fermeture de cette école – donc de son rôle présumé dans cette décision – à travers des articles parus dans la presse locale et internationale. ( Commentaire : Le fait que l’école ne Bouebdelli n’a pas été rouverte, même après la déchéance de Souha Arafat de sa citoyenneté, semble mettre en doute la véracité de cette version. Commentaire Fin.)
De nombreuses autres versions ont alimenté la rumeur autour de l’affaire de Suha Arafat. Un Palestinien résident en Tunisie, plutôt bien renseigné, a affirmé à l’ambassadeur sous le sceau de l’anonymat que le sort de Mme Arafat a été scellé lors d’un récent séjour à Tripoli au cours duquel elle a sollicité de l’argent auprès du leader libyen Khadafi. Khadafi a généreusement mis la main à la poche pour aider Souha, mais il aurait appelé le président Ben Ali pour lui reprocher de ne pas avoir subvenu aux besoins de la veuve de l’ex-président de l’Autorité palestinienne.
L’embarras de Ben Ali, selon cette version, a vite tourné à la colère. Il ne fallait pas longtemps pour que Mme Arafat perde sa citoyenneté tunisienne. Une autre version raconte que Suha Arafat a été déchue parce qu’elle a mis le grappin sur une partie importante des biens de la famille de la première dame de Tunisie. Finalement, au vu de rumeurs persistantes selon lesquelles Mme Arafat s’est secrètement mariée avec Belhassen Trabelsi, le frère de la première dame de Tunisie, certains commentateurs pensent que toute cette affaire est liée à l’échec de cette relation entre Arafat et Trabelsi.
le régime de Ben Ali continue de jouer à l'autiste
Je m'inquiète pour la suite et la répression qui va suivre.» | Kader ABDERRAHIM, |
Kader Abderrahim est chercheur à l'Institut des relations internationales et stratégiques. Selon lui, «le régime de Ben Ali continue de jouer à l'autiste.» Il se dit inquiet pour la suite et «la répression qui va suivre».
Il fallait s'attendre à ces émeutes en Tunisie ?
« Les premiers symptômes sont apparus en décembre 2008 à Gafsa. Des émeutes ont été réprimées et le début de crise circonscrit. Ce qui arrive aujourd'hui était prévisible, il exprime un sentiment général d'une population qui en a assez des privations, de l'absence de libertés et de la mauvaise répartition des richesses. »
Les émeutes en Algérie sont de même nature ?
« Les mêmes causes produisent les mêmes effets. Le marasme social, l'absence de perspectives et de projet politique. C'est une crise systémique qui secoue les deux pays, où il n'y a plus de médiation entre les gouvernants et la population. Mais pour paraphraser Neruda, la Tunisie est une Algérie silencieuse, on n'y trouve pas la même tradition émeutière. En Algérie les émeutes se comptent par milliers chaque année, pour l'eau, le logement, le travail... »
Quelle sortie de crise imaginez-vous ? Ben Ali peut s'en sortir ?
« Une sortie de crise je n'en vois pas. Il faudrait organiser une conférence nationale avec tous les acteurs, l'opposition, les syndicats...
Ça me paraît exclu. Aujourd'hui encore Ben Ali peut s'en sortir. Il s'appuie sur un appareil d'État très puissant, qui a les moyens de faire taire la population. Je ne suis pas inquiet pour Ben Ali mais pour les Tunisiens et la répression qui va suivre. »
Le web joue un rôle nouveau...
« Il y a une onde de choc en ligne, une contestation 2.0 qui souligne surtout l'archaïsme des gouvernants du Maghreb face à une jeunesse ancrée dans son époque. »
Et l'attitude de l'Europe et de la France, que vous inspire-t-elle ?
« L'attitude de Paris est conforme à ce qu'on pouvait en attendre. On devrait davantage s'indigner comme dirait quelqu'un. Mais vu les relations anciennes entre Paris et Tunis, il n'y a pas de surprise. Mais ce n'est pas une bonne chose pour la France, un jour elle devra rendre des comptes.
Quant à l'Europe, face à la Tunisie qui manque à sa parole depuis 20 ans notamment sur les droits de l'homme, elle ne réagit pas. » •
RECUEILLI PAR CH. C.
Kader Abderrahim est chercheur à l'Institut des relations internationales et stratégiques. Selon lui, «le régime de Ben Ali continue de jouer à l'autiste.» Il se dit inquiet pour la suite et «la répression qui va suivre».
Il fallait s'attendre à ces émeutes en Tunisie ?
« Les premiers symptômes sont apparus en décembre 2008 à Gafsa. Des émeutes ont été réprimées et le début de crise circonscrit. Ce qui arrive aujourd'hui était prévisible, il exprime un sentiment général d'une population qui en a assez des privations, de l'absence de libertés et de la mauvaise répartition des richesses. »
Les émeutes en Algérie sont de même nature ?
« Les mêmes causes produisent les mêmes effets. Le marasme social, l'absence de perspectives et de projet politique. C'est une crise systémique qui secoue les deux pays, où il n'y a plus de médiation entre les gouvernants et la population. Mais pour paraphraser Neruda, la Tunisie est une Algérie silencieuse, on n'y trouve pas la même tradition émeutière. En Algérie les émeutes se comptent par milliers chaque année, pour l'eau, le logement, le travail... »
Quelle sortie de crise imaginez-vous ? Ben Ali peut s'en sortir ?
« Une sortie de crise je n'en vois pas. Il faudrait organiser une conférence nationale avec tous les acteurs, l'opposition, les syndicats...
Ça me paraît exclu. Aujourd'hui encore Ben Ali peut s'en sortir. Il s'appuie sur un appareil d'État très puissant, qui a les moyens de faire taire la population. Je ne suis pas inquiet pour Ben Ali mais pour les Tunisiens et la répression qui va suivre. »
Le web joue un rôle nouveau...
« Il y a une onde de choc en ligne, une contestation 2.0 qui souligne surtout l'archaïsme des gouvernants du Maghreb face à une jeunesse ancrée dans son époque. »
Et l'attitude de l'Europe et de la France, que vous inspire-t-elle ?
« L'attitude de Paris est conforme à ce qu'on pouvait en attendre. On devrait davantage s'indigner comme dirait quelqu'un. Mais vu les relations anciennes entre Paris et Tunis, il n'y a pas de surprise. Mais ce n'est pas une bonne chose pour la France, un jour elle devra rendre des comptes.
Quant à l'Europe, face à la Tunisie qui manque à sa parole depuis 20 ans notamment sur les droits de l'homme, elle ne réagit pas. » •
RECUEILLI PAR CH. C.
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'Gentile sperm leads to barbaric offspring' Says Jewish Law:Kobi Nahshoni
Rabbi Dov Lior says Jewish Law prohibits sterile couples from conceiving using non-Jew's sperm, as it causes adverse traits. On subject of single mothers he says, 'Child cannot be 100% normal'
Rabbi Dov Lior, a senior authority on Jewish law in the Religious Zionism movement, asserted recently that a Jewish woman should never get pregnant using sperm donated by a non-Jewish man – even if it is the last option available.
According to Lior, a baby born through such an insemination will have the "negative genetic traits that characterize non-Jews." Instead, he advised sterile couples to adopt.
Rabbi Dov Lior, a senior authority on Jewish law in the Religious Zionism movement, asserted recently that a Jewish woman should never get pregnant using sperm donated by a non-Jewish man – even if it is the last option available.
According to Lior, a baby born through such an insemination will have the "negative genetic traits that characterize non-Jews." Instead, he advised sterile couples to adopt.
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Wednesday, January 12, 2011
ليلى من لبنان ترسل موال حزين يغنيه طفل من العراق ناظم الغزالي الجديد ربما
http://www.youtube.com/watch?v=3O9y546FU1o&feature=related صوت واعد....حقا واعد لكن هل له مستقبل واعد يا ترى؟
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اكتفى المسمى اتحاد الكتاب العرب بالتحية لشعب تونس الذ قدحت شرارة ثورتها في قلب عزيز
الصديق فضل من كندا ارسل لنا هذه التحية وتعليقه بالانجليزية
ونؤكد لفضل باننا لا نعرف اي بلد آخر يحتاج المثقف في الى اتحد لكي يتضامن، او لكي يكون موجودا
المحرر
اتحاد المثقفين العرب
اتحاد المثقفين العرب يحيي الشعب التونسي البطل
قلوبنا معكم ومعلقة بحركة أقدامكم!
لا تتراجعوا..نريد أن نتحرر معكم!
11 يناير، 2011 راجعوا..نريد أن نتحرر معكم!
Something is surely stirring in Tunisia and elswehere, but no Spring as long as the Arab nation has something called:
اتحاد المثقفين العرب
اتحاد المثقفين العرب
اتحاد المثقفين العرب يحيي الشعب التونسي البطل
قلوبنا معكم ومعلقة بحركة أقدامكم!
لا تتراجعوا..نريد أن نتحرر معكم!
11 يناير، 2011 راجعوا..نريد أن نتحرر معكم!
Something is surely stirring in Tunisia and elswehere, but no Spring as long as the Arab nation has something called:
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