http://www.revue21.fr/Un-the-a-Sanaa
Chez Moudich Ali Abadel, le roi du thé, c’est un défilé continu de bouts du Yémen habillés de costumes trois pièces, de tissus serrés à la taille ou de foulards colorés vissés autour de la tête qui défile pour parler de liberté.
Chez Moudich Ali Abadel, ça n’arrête pas d’entrer et de sortir. Difficile de s’arrêter pour faire la conversation dans 10 mètres carrés, le brouhaha des ustensiles se mêle au vieux magnétophone qui crache des mélodies populaires. « Le roi du thé adénite », mèche rousse teintée au henné, moustache, calot sur la tête, n’a jamais vu ça en 23 ans de métier. Sanaa, la capitale du Yémen, sa ville, turbulente, révolutionnaire, violente et bruyante jusqu’à pas d’heure.
