سباق مع الساعة لمنع مبارك من تهريب الاموال التي سرقها من مصر عن طريق البنك العربي الافريقي
L’ancien ambassadeur égyptien Ibrahim Yousra a confié au quotidien londonien AlQuds AlArabi avoir saisi le procureur général afin de geler les avoirs de Moubarak, de sa famille et de certains de ses collaborateurs, et de les interdire de voyager afin de les traduire en justice.
« Une cinquantaine de personnalités ont signé la plainte », a-t-il signalé.
Selon Mamdouh Ismaïl qui est membre du Conseil de l’Ordre des avocats égyptiens, une des plaintes concerne le directeur de la banque Arabe-Afrique accusé d’avoir transféré des comptes sans noms, avec des codes seulement. Ce qui permettrait à son avis la fuite de capitaux, loin de tout contrôle.
Il a aussi mis en cause une banque appartenant à un saoudien milliardaire proche du pouvoir, non soumis au contrôle de la Banque centrale et qui procède à des transferts de grosses sommes d’argent à l’étranger
D’après un expert allemand cité par le quotidien britannique The Gardien, la fortune des Moubarak ne peut être confisquée que si un nouveau gouvernement égyptien ouvre une enquête judiciaire et présente les preuves qu’il s’est enrichi de façon illégale.
Citant des sources moyen-orientales, le journal avait signalé que les 70 milliards des Moubarak sont distribués en comptes bancaires dans des établissements britanniques et suisses ou en des biens immobiliers acquis en Grande Bretagne, aux États-Unis et en Égypte.
Le journal anglais détaille : « durant les trente années pendant lesquelles il était président, et haut responsable militaire, Moubarak est parvenu à collecter des bénéfices d’une valeur de plusieurs millions de dollars, dont la plupart ont été expatriés, et déposés dans des comptes secrets dans des banques suisses et britanniques à l’instar d’UPS, et de la banque de Scotland, ou ont servi à s’acquérir des biens immobiliers ».
Des messages électroniques évoquent des actions et des bons de trésor ainsi que des comptes courants en devises étrangères, dans des banques suisses, des sociétés financières américaines et des fonds d’investissements britanniques.