Plusieurs villes libyennes, dont Benghazi et Syrte, sont tombées aux mains des manifestants à la suite de défections dans l'armée, a affirmé lundi la Fédération internationale des ligues de droits de l'Homme, qui avance un bilan de 300 à 400 morts depuis le début du soulèvement.
"Beaucoup de villes sont tombées, notamment sur l'Est de la côte. Des militaires se sont ralliés" au soulèvement contre Mouammar Kadhafi, a déclaré à l'AFP la présidente de la FIDH, Souhayr Belhassen, citant notamment Benghazi, bastion de l'opposition, et Syrte, ville natale du colonel Kadhafi.
Les informations de la FIDH, basée à Paris, proviennent essentiellement des ligues libyennes des droits de l'homme. Selon ces informations, le camp de Bab el Azizia, où vit le dirigeant libyen en périphérie de Tripoli, aurait également été attaqué dans la nuit de dimanche à lundi.