Le chef de l'Etat yéménite Ali Abdoullah Saleh, au pouvoir depuis plus de 30 ans et confronté lui aussi à des manifestations hostiles, a annoncé ce mercredi qu'il ne chercherait pas à briguer un nouveau mandat, l'actuel expirant en 2013. De même, il s'est engagé à ne pas transmettre les rênes du pouvoir à son fils.
«Pas de prolongation, pas de transmission», a dit Ali Abdoullah Saleh, qui s'exprimait à la veille d'un grand rassemblement prévu dans la capitale Sanaa à l'occasion d'un «jour de colère» dirigé contre lui. Fin janvier, le parti au pouvoir au Yémen a proposé à l'opposition de nouer un dialogue dans le but de mettre fin au mouvement de manifestations antigouvernementales.
A l'image de la révolution tunisienne et de la contestation en cours en Egypte, des milliers de Yéménites sont descendus ces derniers jours dans les rues de Sanaa pour demander le départ du président Saleh.